Les marques prodigues…

ON HIS MIND FR_Nicolas LambertPartons du principe, largement accepté, qu’une relation s’installe entre une marque et son public. Peut-on alors poser l’hypothèse que, comme dans les relations entre personnes, une séparation peut renforcer cette relation ? Comme si le manque, certes temporaire, nous rappelait en quoi celle-ci nous était chère. Comme si l’absence faisait naître une douce nostalgie.
On se souvient ainsi que, lors du retour de Coca-Cola après la crise sanitaire de 1999, ses fidèles consommateurs furent prompts à lui pardonner son écart de conduite. On se souvient aussi du retour du chocolat Jacques, même si celui-ci était sans doute parti depuis trop longtemps et avait été remplacé dans le cœur des consommateurs par d’autres marques, enclines à combler le vide affectif et les palais gourmands.
Si on peut poser cette hypothèse, notre cher magazine doit donc s’attendre à un retour en fête. C’est vrai qu’il nous a bien manqué durant ces quelques mois. On ne peut pas à proprement parler de fils prodigue mais il avait quand même disparu un peu brutalement. Allez, c’est pardonné, va ! Et on souhaite une très belle réussite à Philippe et à la fine équipe de PUB.
Bon, je vous laisse, j’ai un veau gras à tuer…