Nous vivons une époque algorithmique !

En 2025, votre frigo ultra-connecté fera les emplettes à votre place, et votre pharmacie familiale aura commandé vos médicaments deux semaines avant que vous ne tombiez malade. Le frigo aura analysé vos habitudes et son algorithme d’apprentissage lui permettra de prévoir ce que vous allez vouloir consommer, voire votre état de santé après avoir conversé avec l’armoire à pilules.
Pour beaucoup de nos actes de consommation, non seulement nous ne maitriserons plus le moment de nos achats mais nous risquons de voir nos préférences passer sous l’influence de ces algorithmes. A l’extrême, notre vie privée se résumera à un calcul probabiliste … Nos désirs, nos envies et même nos coups de cœur seront « programmés ».
Quel rôle alors pour les médias et la publicité ? La « cible » n’est plus un être fait de chair et d’os mais un objet connecté qui fait des choix et donne des ordres. La scène se déroule sur l’étagère de votre frigo : votre camembert préféré emballé dans sa boîte, elle aussi connectée, aura conversé toute la nuit avec l’algorithme afin de le convaincre que c’est lui votre marque préférée… Les marques parlent aux algorithmes !
C’est déjà le cas me direz-vous ; les algorithmes sont au cœur des Google, Amazon ou autres Facebook. Vos préférences, une part de votre intimité, sont disséquées et partagées grâce à des algorithmes plus ou moins honnêtes. Mais, même si la vie privée c’est dépassé, il est probable de voir un jour le label « Garanti sans Algos » sur les appareils destinés au marché des vieux c…
Morituri (algo VW), te salutant !