Rendons à césar ce qui lui appartient !

Marion Min

Nombre d’e-marketeurs font face à la grande problématique de l’Attribution Marketing. A qui attribuer ce lead ou cette vente ? Qui est le réel contributeur final ou majoritaire ? On ne saurait parler d’un « contributeur unique » puisqu’il est loin d’être seul ! C’est pourtant ce que nous faisons à l’heure actuelle.

Prenons, pour exemple, le secteur du voyage. Ce ne sont pas moins de 6 sites visités avant un passage à l’achat. Comparateurs, blogs, tout y passe ! Mais qui donc a finalement suscité cette folle envie d’acheter ? Le meilleur prix ? La plus belle photo ? La meilleur critique ?

Aujourd’hui encore, l’attribution dite au « last clic » reste le modèle majoritaire par excellence. Pourtant, ce modèle ne permet pas de définir les bonnes stratégies dans leur globalité ; et biaise très souvent le coût d’acquisition des conversions et leur analyse.

Même si les logiques d’Attribution Marketing progressent de jour en jour, de nombreux freins se dressent sur leur chemin :

›    La remise en question d’un modèle d’analyse en silo est fastidieux.
›    Beaucoup d’éditeurs pourraient perdre à cette analyse.
›    Se doter d’une technologie de déduplication n’est pas toujours un automatisme.
›    L’Attribution Marketing nécessite la considération du « cross device » et reste (à tort) encore trop peu considéré.

Vous l’aurez compris, il nous reste encore un long chemin à parcourir. Mais, que nous le voulions ou non, l’Attribution Marketing est le futur des modèles CPS et CPL. Attribuer, à leur juste valeur, l’ensemble des contributeurs d’une conversion n’est pas qu’une question de justice, c’est un modèle ô combien plus sain et rentable que ne pourra jamais l’être son cousin d’un autre âge : le « last clic ».