12 projets retenus par le screen.brussels fund

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Screen Brussels

Le fonds régional de coproduction audiovisuelle remplit pleinement sa mission en générant emplois et investissements dans le secteur audiovisuel bruxellois. A la poursuite de géants oniriques ou dans les décombres du 22 mars, dans Bruxelles Art-déco ou Bruxelles cyber, les douze projets choisis (longs-métrage, télévision, documentaires, SVOD) emportent et questionnent. Petit tour d’horizon:

Neufs longs métrages :
Ascension Day: Dans les rues de Bruxelles, trois destins croisés, trois personnages qui, un autre jour que ce tristement célèbre 22 mars 2016, ne se seraient jamais rencontrés. Une aventure entrelacée aussi du côté de la coproduction, entre une maison de production bruxelloise néerlandophone Minds Meet (Laeken), francophone Artemis (Schaerbeek) et un voisin hollandais (Phanta films) qui s’associent pour le film en flamand de Bas Devos, bruxellois également.

Drôle de père: Amélie Van Elmbt, réalisatrice bruxelloise, signe ici son second film dans lequel un père divorcé se retrouve de manière inattendue, seul avec sa fille. Produit par Luc et Jean-Pierre Dardenne (Les Films du Fleuve), cet opus est tourné à Bruxelles et rassemble au casting un grand nombre de Bruxellois, dont les rôles principaux tenus par Xavier Seron et Lina Doillon entre autres.

I Kill Giants: Adaptation d’une BD initiatique et onirique, I Kill Giants se dote d’un casting international avec Zoë Saldana (Avatar, Star Trek) en tête d’affiche et Andres Walter (Oscar du Court-Métrage 2014) à la réalisation. Et Bruxelles dans tout ça ? La coproduction bruxelloise Umedia (Ixelles) entraîne avec elle la réalisation des effets spéciaux et visuels à Bruxelles avec 8 mois de travail pour une cinquantaine d’artistes.

La part sauvage: Ben, 25 ans, sort de prison et mène un combat pour résister à la haine, aux tentations intégristes et surtout, pour recréer du lien avec son fils. Premier film d’un réalisateur bruxellois, Guérin van de Vorst, La part sauvage place Bruxelles au cœur du propos. Vincent Rottiers (Le monde nous appartient) mène le casting qui comprend aussi des bruxellois dans les rôles importants (Salomé Richard, David Murgia) pour cette production de Wrong Men North (Saint-Gilles).

Seule à mon mariage: Marta Bergman (Bruxelles) nous emmène avec son premier film dans la vie d’une jeune tzigane quittant son pays et son enfant pour se marier à Bruxelles avec un inconnu afin d’offrir une vie meilleure à sa famille. On arpente ainsi les rues de la capitale, devant et derrière l’écran puisque la post-production image et son se passe chez Alea Jacta et Des Airs (Saint-Gilles) et Studio l’Equipe (Evere).

The Happy Prince: Rupert Everett (Le Mariage de mon meilleur ami, Shrek) réalise ce long-métrage sur les derniers jours d’Oscar Wilde, qu’il interprète au côté de Colin Firth (The King’s Speech, A Single Man). Plongée dans les lieux art-déco de Bruxelles (Le Métropole, les Galeries Royales Saint-Hubert – Galeries de la Reine, Café Cirio… ) pour le tournage de cette coproduction de Entre Chien et Loup (Schaerbeek) dont les effets spéciaux seront réalisés par Nozon (Koekelberg).

Petit Vampire: Dans ce film d’animation de Joann Sfar (Gainsbourg vie héroïque, Le Chat du Rabbin), un orphelin fait la rencontre de Petit Vampire et s’évade dans un univers onirique où apprivoiser ses idées noires. Un projet de coproduction internationale porté par la Compagnie Cinématographique (Saint-Gilles) qui confie un très appréciable volume de travail (16 ETP durant 1 an) au studio d’animation l’Enclume (Molenbeek).

The Son of Bigfoot: Un jeune garçon persuadé d’être le fil du grand Bigfoot est au centre de ce film d’animation en 3D de Ben Stassen, pionnier du genre avec Fly Me To The Moon. La fabrication de ce long-métrage est réalisée par la société nWave (Forest), parmi les plus grands employeurs du secteur audiovisuel de la région (près de 100 employés à temps plein). La post-production reste aussi dans la capitale grâce au Studio L’Equipe (Evere) et Blue Cry (Schaerbeek).

Ashcan: Willy Perelsztejn de Création et Memoires (Forest) signe un documentaire sur l’histoire méconnue de la prison secrète où les principaux dirigeants nazis ont été incarcérés au Grand-Duché de Luxembourg, après la victoire alliée du 8 mai 1945. Sous une forme originale, l’œuvre filmée suivra une création du Théâtre National de Luxembourg basée sur le sujet. La post-production image et son ainsi que le doublage sont réalisés à Bruxelles par Triangle7 (Watermael-Boitsfort), Twins (Evere) et Sonicville (Koekelberg).

En télévision, une série de fiction et une série télé documentaire :

Unité 42: En 10x52 minutes, cette série policière belge produite par Left Field Ventures (Ixelles) et déjà préachetée par France 2 détaille le combat de la Brussels Digital Unit, une unité de police spécialisée dans la résolution de crimes liés aux technologies digitales et connectées. Soutenue par le Fonds spécial Fédération Wallonie Bruxelles-RTBF, cette série voit 8 de ses épisodes se dérouler à Bruxelles que l’on scrutera sous toutes ses facettes. On retrouve par ailleurs une vingtaine de comédiens bruxellois parmi les premiers et seconds rôles. La série sera réalisée par un trio de réalisateurs flamands. A la tête de ce triumvirat, Indra Siera, épaulé par Roel Mondelaers et Hendrik Moonen.

Palais Royal: Pour cette série documentaire qui plonge de manière inédite au cœur de l'enquête sur les tueurs du Brabant, on retrouve une association de producteurs bruxellois flamand (Riche, Riche & Riche) et francophone (Thank You & Good Night). Deux réalisateurs bruxellois sont aux commandes : Manu Riche et Yves Hinant. La série comptera douze épisodes coproduits par la VRT et la RTBF ainsi qu’une version de 90 minutes pour ARTE.

Une série destinée à la SVOD

Funcorp: Issu du monde de la websérie, Brussels Video Crew (Watermael-Boitsfort) produit ici 7 épisodes de 10 minutes destinés à la SVOD pour CANALPLAY. Cette série humoristique se déroule dans les années 90 au sein d’une jeune agence de production de calendriers en proie à l’émergence des nouvelles technologies. Tout le projet, de l’esprit décalé aux équipes techniques et artistiques (14 personnes), est made in Brussels.

Plus de 16 millions d’euros générés par 1,315 million d’euros investis