Aline Glaudot

New kids in town

Aline NKIT
Étonnamment, d’aussi loin que je me rappelle, je n’ai jamais rêvé d’être journaliste, ni de travailler dans le milieu des médias et de la communication. Enfant, je voulais devenir actrice ou kinésithérapeute. En 2007, après ma rhéto, j’ai même entamé des études d’architecture. C’est dire  si rien ne me prédestinait au monde de la comm ! Néanmoins, j’ai toujours été curieuse de nature, je lis beaucoup et j’accorde un grand intérêt aux paysages médiatique, politique, musical et culturel belges et français. À 20 ans, j’ai entendu parler de l’IHECS, de son programme et de la diversité de son enseignement et j’ai alors tenté l’aventure bruxelloise.
En 2013, je suis diplômée de journalisme européen mais je décide cependant d’entamer un second master en anglais à l’ULB, orientation politique internationale. Mes deux papiers en poche, je me lance sur le marché du travail et là… c’est la galère. Les études c’est bien, mais dans ce milieu on se rend vite compte que c’est l’expérience qui prime. Obligée de devoir faire mes preuves, j’enchaîne les mois de stages non-rémunérés au sein de plusieurs rédactions. C’est une période compliquée mais mon obstination finit par payer puisqu’on me propose des piges à la RTBF, d’abord le week-end, puis de plus en plus souvent. Je passe le concours de journalisme, je le réussis mais nombreux sont ceux à devoir être régularisés avant moi… je suis un peu découragée. J’entends parler par la suite d’un poste d’attachée de presse dans un cabinet politique à la Ville de Bruxelles. Curieuse, je passe les entretiens et finis par être engagée. Je reste trois ans et demi à ce poste, jusqu’aux élections d’octobre 2018 où la majorité change et le parti pour lequel je travaille est relayé dans l’opposition. Ce furent trois années extrêmement riches de rencontres, où je me forge un « nom» et une expérience solide.
Aujourd’hui je suis chargée de communication du secteur divertissement à la RTBF. Je gère un portefeuille de programmes assez important et varié et je me sens comme un poisson dans l’eau… pourvu que ça dure !