Dans la ruche de Michael Marchand 

C’est un nom qui résonne dans les couloirs d’agences comme Mojo Agency, ICF Next et bien d’autres, où il officie comme stratège indépendant. Par ailleurs, Michael Marchand transmet son expertise en tant qu’enseignant à l’IHECS. Et lorsque ses projets créatifs sont en pause, il trouve refuge auprès de ses ruches... 

Après des années passées dans l’univers abstrait de la publicité Michael Marchand a ressenti le besoin profond de renouer avec le tangible. C’est ainsi qu’il s’est tourné vers l’univers fascinant de l’apiculture en prenant le temps de se former. Car l'apiculture ne s'improvise pas : c'est un métier qui demande des connaissances, du respect pour le vivant et une bonne gestion des risques. 

Pub: À quoi ressemble la journée type d'un apiculteur ? 

Michael Marchand : D’avril à septembre, je consacre une journée par semaine à m'occuper de mes abeilles. Il faut toujours anticiper : préparer le matériel et vérifier qu'on a tout ce qu'il faut avant de visiter un rucher. Sur place, on observe les abeilles, vérifie si tout va bien, s'il y a des attaques de frelons asiatiques ou de l’activité devant la ruche. C’est souvent assez lourd, et après une telle journée, on est épuisé et vraiment content de rentrer à la maison pour ne rien faire. 

Qu'est-ce que vous faites du miel que vous récoltez ? 

Je le vends lors des portes ouvertes au Jardin d'Abeilles, un rucher-école que j'encadre à travers l'association dont je fais partie.  Je le propose aussi à mes connaissances et amis. Il se vend généralement rapidement. Parfois, des collègues m'en demandent, et dans les agences où je travaille, on me demande parfois de le mettre à l'accueil. 

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