Des influenceurs aux côtés de The Body Shop et Cruelty Free International

Le 08 mars, The Body Shop et Cruelty Free International ont invité tous les influenceurs européens engagés en faveur de la protection des animaux, comme Pixie Geldof, Josje Huisman et Laura Ponticorvo, pour célébrer les 5 ans de la fin des tests sur les animaux dans l’Union européenne et demander une loi internationale. Leur message : "Il est temps que cette interdiction devienne internationale”.
The Body Shop et Cruelty Free International ont joué un rôle clef dans l’application d’une loi européenne et ils militent dorénavant en faveur d’une interdiction internationale. C’est pourquoi, ils ont conjointement lancé en juin 2017 la campagne Forever Against Animal Testing pour interdire les tests sur les animaux à des fins cosmétiques pour toujours et partout dans le monde. Avec plus de 4,7 millions de signatures récoltées en moins de 10 mois, soit plus de la moitié de l’objectif de 8 millions de signatures.
Très prochainement, le Parlement Européen votera une résolution afin d’appeler tous les membres du Parlement et de la Commission Européenne à prendre position contre les tests sur les animaux à des fins cosmétiques au niveau international. Cruelty Free International a publié une lettre, co-signée par The Body Shop et plus de 100 signataires, dont des célébrités, pour exhorter les députés européens à approuver ce vote. Ce soutien de poids, permettra à The Body Shop et à Cruelty Free International d’inciter les Nations Unies à faire appliquer une loi internationale.
Ce weekend marque le 5ème anniversaire de l’interdiction européenne des tests sur les animaux à des fins cosmétiques ainsi que de la vente de produits de beauté testés sur les animaux.
Avec plus de 80 milliards d’euros générés en 2017 et une masse salariale avoisinant les 2 millions d’emplois (source : Euromonitor), l’Union Européenne est considérée comme l’un des plus grands marchés en matière de cosmétiques. En 2013, cet acteur de la beauté a pris la décision d’interdire la vente et l’import de produits cosmétiques finis et d’ingrédients testés sur les animaux. Depuis, cette nouvelle législation a inspiré le monde entier et a notamment entrainé cette même interdiction en Corée du Sud, en Nouvelle Zélande et en Inde.
Durant les années qui ont suivi, l’Union Européenne a ainsi pu démontrer que non seulement les tests sur les animaux n’étaient pas une nécessité pour l’industrie de la cosmétique mais qu’au contraire cette interdiction a eu un impact très positif sur le business et l’innovation. Depuis 2013, le marché de la beauté a augmenté de 8% en Europe (source : Euromonitor) et les entreprises ont continué à renouveler leur offre à hauteur de 20% chaque année (source : XCellR8 Research).
Depuis 2013, de nouvelles alternatives aux tests sur les animaux ont vu le jour et ont été approuvées par les autorités réglementaires. Malgré toutes ces nouvelles pratiques efficaces et l’existence d’ingrédients sûrs pour l’être humain, 80% des pays dans le monde n’ont toujours pas banni les tests sur les animaux à des fins cosmétiques.