Être acteur du changement...

Les entreprises ont toujours conceptualisé leur responsabilité sociale ou sociétale. Après la Seconde Guerre mondiale, elle était éthique et dans les années septante, elle est devenue écologique. Aujourd’hui, cette RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) embrasse les 17 objectifs de développement durable définis par les Nations Unies et les défis du COVID-19 viennent s’ajouter à ce programme. Dans ce cadre, quel est le profil type du « responsable RSE », dont le poste n’a jamais été aussi important que ces dernières années ?

La RSE est un concept qui consiste pour les sociétés à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs partenariats. En d’autres mots, c’est la conscientisation de leur impact (positif et négatif) sur le monde. Chaque entreprise doit se poser la question de sa contribution aux enjeux de société et ainsi développer une stratégie de durabilité. C’est là que le Responsable RSE entre en jeu. À noter que dans le cas des PME avec moins de moyens que les grandes entreprises, c’est souvent le CEO qui prendra en charge cette position de Leader du Changement et de la Durabilité.

Au plus haut niveau de décision

Pour mener sa mission, Hilde Van de Velde Chief Purpose Officer chez Deloitte Belgium, a besoin de la collaboration et du soutien du plus haut niveau de décision de l’entreprise, « de ne pas être considérée comme quelque chose de secondaire, ce qui arrive malheureusement souvent dans d'autres entreprises or je crois que les entreprises qui ne prennent pas la RSE au sérieux ne seront plus performantes à l'avenir ». Le rôle de Hilde Van de Velde est de s’assurer que toutes les décisions de Deloitte -  investissement, acquisition, décision financière, commerciale ou autre -  soient cohérentes, en accord avec l’objectif final de plus-value sociétale. Hilde Van de Velde dirige notamment un programme de transformation qui vise à garantir la compatibilité des projets de chaque division avec les valeurs de Deloitte. « Je considère mon travail comme celui d'une gestionnaire du changement", nous dit-elle.

Pour Hilde Van de Velde les questions éthiques vont revenir sur le devant de la scène. A l’heure où la science et les technologies semblent sans limite, Chief Purpose Officer de Deloitte Belgium résume bien la situation : « la question à se poser n'est plus « pouvons-nous faire ceci » mais bien « devons-nous le faire ? » » Et d’insister sur la transversalité. Chaque jour, Hilde Van de Velde fournit un cadre et pose inlassablement les mêmes questions pour que la RSE s’intègre dans l’ADN des employés de Deloitte Belgium.

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