{Interview} The Odd Bunch accueille Kwinten Scheepers

Entretien avec Thomas Faes, managing partner de The Odd Bunch, et Kwinten Scheepens, nouveau client lead. Petit rappel : The Odd Bunch est une agence de stratégie de marque dotée d’une méthodologie propre et, selon ses dires, d’une grande ambition.

L’arrivée de Kwinten coïncide avec la croissance de The Odd Bunch. On passe d’une agence stratégique émergente à une agence de marque en pleine expansion, où la production et le contenu prennent une place de plus en plus importante. C’est bien ça ?

Thomas : Nous construisons une belle histoire depuis deux ans déjà avec The Odd Bunch. Nous grandissons, nos clients deviennent plus importants, les exigences plus élevées. Il faut alors quelqu’un comme Kwinten, qui apporte une énergie incroyable et qui, dans tout ce tumulte, parvient à maintenir le rythme et le niveau d’exigence. Son arrivée est une étape formidable dans l’évolution de The Odd Bunch.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre The Odd Bunch ?

Kwinten: Eh bien, j’étais déjà suffisamment “odd” (original), ça aide. Mais surtout, je suis convaincu que les valeurs et la vision de The Odd Bunch sont les bonnes, et que nous apportons de vraies réponses à nos clients. On sent aussi un énorme potentiel de croissance à tous les niveaux. Nos collaborations avec les clients sont souvent atypiques, loin du modèle classique agence–client. Nous jouons un rôle beaucoup plus actif dans leurs processus business. C’est indispensable quand on veut faire fonctionner une stratégie de positionnement complexe dans la pratique. Beaucoup de nos clients sont des entreprises B2B, principalement actives dans la tech et l’IT. Avec elles, nous construisons une vision commune que nous développons ensemble, de manière très concrète.

Vous dites que le nombre de clients dans la tech et l’IT continue d’augmenter. Pourquoi choisissent-ils aujourd’hui The Odd Bunch ?

Thomas: Nous vivons une époque où innovation et digitalisation évoluent sans cesse. De nombreuses initiatives et business cases voient le jour. Cela rend d’autant plus important le fait de se démarquer dans ce secteur.

Chez The Odd Bunch, nous avons déjà accompagné plusieurs de ces initiatives. Des entreprises tech/IT qui, grâce à la bonne stratégie, au bon branding et à la bonne communication, ont soudain généré une traction qu’elles ne pensaient pas possible. Et forcément, cela se remarque : d’autres acteurs voient ces résultats et nous contactent à leur tour pour construire, eux aussi, une identité forte. Sans l’avoir vraiment planifié, nous sommes ainsi devenus experts en branding dans la tech.

Votre approche repose souvent sur l’idée qu’une marque forte naît d’une vision partagée et largement soutenue. Votre méthodologie va-t-elle en ce sens ?

Kwinten: Oui. Dès le premier échange, nous faisons asseoir les bonnes personnes autour de la table. Nous écoutons tout le monde — parties prenantes internes et externes —, en groupe et individuellement. Il faut comprendre ce que chacun pense et ressent par rapport à la marque. Cela nous donne une longueur d’avance. Tout le monde se sent écouté, et la vision que nous élaborons repose sur des informations solides.

Cette approche s’inscrit dans votre méthodologie phare, « Why You Matter ». De quoi s’agit-il exactement ?

Thomas: Why You Matter est le point de départ de toute marque solide. C’est comprendre pourquoi et comment vous faites la différence. Une forme de justification de votre raison d’être. Nous avons développé un système interne qui, de manière à la fois créative et stratégique, aboutit à une narration de marque claire : pourquoi vous existez, quelle promesse vous faites, ce à quoi vous ne renoncez pas, et quel ton vous correspond. Quand nous présentons cette histoire, c’est souvent un moment de soulagement pour le client — un vrai « C’est ça ! ». C’est aussi souvent le premier moment où il perçoit la dimension émotionnelle ajoutée à sa proposition business. Une fois ce récit établi, les fondations sont posées pour que le design et l’identité visuelle s’y intègrent naturellement.

En plus du branding complet, vous prenez aussi en charge l’activation, la photographie et la production de contenu. Comment tout cela s’articule-t-il ?

Kwinten: Notre processus de branding va très loin. Les marques que nous créons doivent vivre sur tous les supports. C’est pourquoi, dès le départ, nous prévoyons des visualisations dans divers contextes. Quand vient le moment d’activer la marque — par exemple via le développement du site web ou une campagne de lancement —, il est naturel pour nous d’en assurer aussi l’exécution.

Thomas:La photographie est un cas particulier. En B2B, il est essentiel de mettre en avant les personnes derrière la marque. Même pour des produits digitaux, nous cherchons toujours à montrer l’humain. Notre photographie “on-brand” marie la cohérence de la marque à cette dimension humaine. Et la demande pour ce type de visuels créatifs centrés sur la marque ne cesse d’augmenter. Nous vivons dans un monde numérique, et montrer les visages derrière une entreprise n’a jamais été aussi important.

Autre particularité : avec odd studio, vous avez créé une plateforme de production de contenu qui fournit chaque semaine du contenu sur base d’un abonnement.

Kwinten: L’origine d’odd studio illustre bien l’esprit de The Odd Bunch. C’est un client qui nous a demandé d’imaginer un moyen de continuer à contribuer à son histoire même après la phase de branding. C’est un beau compliment pour une agence.

Thomas: Nous avons donc cherché comment appliquer notre expertise en branding à de la création de contenu récurrente. Ce projet montre bien qu’une identité de marque n’est pas une fin en soi : on continue à l’affiner sans cesse — du format au design, en passant par le copy.

Que peut-on attendre de The Odd Bunch en 2026 ?

Thomas: Nous restons fidèles à notre approche : construire et faire évoluer des marques. Avec de nouveaux bureaux, une équipe plus large et de beaux projets en cours, l’avenir s’annonce prometteur.

Kwinten: Et après tout, l’avenir ne serait-il pas encore plus beau si tout le monde était un peu plus… odd ?