La presse face à ses défis

Quel avenir pour la presse ? Avons-nous trop de journaux en Belgique ? Où sont passés les lecteurs de la presse magazine ?... Les questions ne manquent pas quand il s’agit de scruter l’horizon de l’ainé de tous les médias. 

En 2009, Bernard Poulet, à l’époque rédacteur en chef de L’Expansion, secouait le cocotier des médias en signant « La fin des journaux et l’avenir de l’information » *. Sur 212 pages, il mettait le doigt là où ça fait mal et posait la question du business model. Son livre reste en grande partie d’actualité. Aujourd’hui les défis de la presse écrite sont énormes. « Nous sommes clairement dans une zone de transition avec beaucoup de turbulences. Le passage du papier au digital  a été généralement bien négocié́ avec plus d'habiletés du coté́ de la presse quotidienne. C'est naturellement dû à la périodicité. Et je dois dire que la couche qu'a mis le gouvernement fédéral sur la distribution via Bpost n’arrange pas les choses », analyse Bernard Cools, Chief Intelligence Officer chez Space. Pour lui des solutions existent. Et de citer l’exemple du quotidien québécois La Presse. Fondé en 1884, il est depuis janvier 2018 100% numérique et compte près de 4 millions de lecteurs. « C’est une transition assez sympathique. Comme quoi tout est possible. »  

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