La réalité étendue (XR), prometteuse pour l’industrie belge

Communication / News

En Belgique, l’univers de la réalité étendue (XR ou extended reality, en anglais) — qui englobe la réalité virtuelle, augmentée et mixte — est en pleine effervescence. Une étude récente réalisée par Deloitte Digital, en collaboration avec XR Valley, dresse le portrait d’un secteur techniquement mature, en croissance constante et fortement tourné vers l’international. 

Le rapport Belgian XR Landscape décrit un écosystème jeune, principalement composé de PME et de startups, à la fois capable de répondre aux besoins industriels et de développer des solutions tournées vers l’enseignement ou encore la santé.  

Pour mieux comprendre ce terrain de jeu, nous avons parlé avec Thierry Jourquin, coordinateur de l’initiative HITT (Human Interaction Technology Transfer) et figure centrale de la XR en Belgique. Son expérience dans le transfert de technologies immersives du gaming vers l’industrie permet de dépasser les chiffres et d’appréhender concrètement les enjeux du secteur. 

Les PME belges à l’avant-garde de la XR 

Selon l’étude, 42 % des acteurs XR belges sont des PME et 27 % des startups, dont la plupart ont été créées entre 2015 et 2020. Le modèle économique dominant reste le B2B, avec 45 % des entreprises opérant exclusivement dans ce cadre. Pour Thierry Jourquin, ces chiffres reflètent une réalité concrète : « Ces technologies sont des portes vers un univers, mais une porte n’a de sens que si elle mène quelque part. » Dans le paysage belge, ce qui compte avant tout, ce sont les usages et le contenu généré, et non la technologie en elle-même. 

Sur le plan technique, l’écosystème belge se distingue par sa maturité. La réalité virtuelle est utilisée par 86 % des acteurs, la réalité augmentée par 79 %, et la réalité mixte par 71 %. Les technologies avancées comme l’IA générative ou les jumeaux numériques complètent cette palette, utilisée respectivement par 86 % et 69 % des entreprises. Les services offerts vont du développement de logiciels sur mesure au conseil et aux solutions de formation immersive. « Aujourd’hui, Internet repose (encore) sur un univers en 2D. Avec ces nouveaux formats, nous pouvons donner une nouvelle matérialité digitale au monde. Les outils viennent du jeu vidéo — Unreal Engine, Unity, Blender, Maya, 3DS Max — mais ils sont transférés vers des usages industriels : jumeaux numériques, formation, maintenance, » explique Thierry. 

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