Le digital detox a-t-il sa place dans les métiers de l’hyper-connexion ? Réponse avec Sébastien Hiernaux (DConnect)

Communication / News

Oui, plus que jamais ! 

Dans les secteurs où l’écran est roi — communication, tech, consulting, médias — l’hyper-connexion est souvent perçue comme une norme incontournable. Pourtant, les signes de fatigue numérique se multiplient. Notifications constantes, réunions en cascade, messageries actives jusqu’à tard : à force de rester « toujours en ligne », on finit par s’épuiser, physiquement et mentalement. 

Trois profils illustrent particulièrement ce besoin de rééquilibrage : 

Les jeunes actifs (21–30 ans) : souvent en début de carrière, ils sont très connectés… mais déjà numériquement saturés. Ils cherchent à retrouver clarté mentale et concentration, sans culpabiliser. Beaucoup explorent déjà des pratiques comme la méditation ou la déconnexion partielle. 

Les parents actifs (30–50 ans) : coincés entre vie pro et perso, ils peinent à créer des espaces sans écran. Résultat : surcharge mentale, culpabilité, et manque de moments de qualité en famille. Le besoin de limites numériques devient essentiel pour préserver leur équilibre. 

Les collaborateurs en entreprise : 57 % estiment que les sollicitations numériques nuisent à leur équilibre vie pro/vie perso (source : ST72.org). Les organisations, elles, commencent à comprendre qu’une pause numérique peut aussi être un levier de performance durable. Mieux encore, cela favorise la créativité, l’engagement et la santé mentale des équipes. 

Le digital detox, ce n’est pas débrancher pour fuir — c’est se déconnecter pour mieux choisir. 
Il ne s’agit pas d’interdire, mais d’ajuster, de créer des temps de respiration dans un quotidien surconnecté. Dans les métiers de l’hyper-connexion, le digital detox n’est pas une option. C’est une nouvelle compétence. 

- Sébastien Hiernaux, CEO DConnect 

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