Le secteur de l'événementiel souhaite du soutien à plus long terme

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Le 16 octobre, le gouvernement fédéral a adopté une série de nouvelles mesures pour soutenir les entrepreneurs qui ont été touchés par la crise sanitaire. Le Premier ministre De Croo "ne veut laisser personne partir" et a présenté un ensemble de mesures pour les entrepreneurs du secteur de l'événementiel (double droit passerelle, exonération de cotisations de sécurité sociale, couverture des primes de fin d'année...). "Enfin," s'exclame l’Alliance Belgian Event Federations. "Mais ce sera de courte durée," déplore-t-elle.

"Si le gouvernement n'intervient pas rapidement et de manière décisive avec un paquet de soutien à long terme, alors après le COVID, il n'y aura tout simplement plus de secteur événementiel belge," déclare Bruno Schaubroeck, porte-parole Alliance Belgian Event Federations. Jusqu'à présent, le secteur de l'événementiel a toujours adopté une approche constructive et réfléchit même à des solutions pratiques pour le secteur des soins de santé. Le soutien structurel est plus important que jamais. Le secteur a perdu pas moins de 80 % de son chiffre d’affaires depuis mars et ce sera pareil pour une grande partie de l’année 2021.

La Belgique est l'un des leaders mondiaux absolus de l'industrie internationale de l'événementiel et du divertissement. Lorsque U2, Pink Floyd et Metallica partent en tournée mondiale, les cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques se déroulent avec des projecteurs vidéo et des sociétés d'éclairage belges. De Las Vegas à Hong Kong, les metteurs en scène belges conçoivent des spectacles à couper le souffle, Beyonce apparaît comme par magie sur une scène grâce à la technologie belge. Rock Werchter, Graspop, Pukkelpop, Tomorrowland ou encore le Memorial Van Damme,... chaque année, des dizaines de milliers de touristes étrangers viennent chez nous.

"Les employés et les indépendants passionnés seront les premières et les plus grandes victimes en raison du manque de confiance, de soutien et de perspicacité du gouvernement. Et au lieu d'être exportée, elle deviendra importée. Les entreprises étrangères qui obtiennent le soutien approprié (aux Pays-Bas, jusqu'à 320 000 euros maintenant promis jusqu'à la fin juin 2021 - en Allemagne, jusqu'à 150 000 euros) viendront alors ici, car nos propres entreprises auront disparu," témoigne M. Schaubroeck.