Le secteur des salons assigne l’Etat belge en justice

Le Ministre fédéral De Crem et la Première Ministre Wilmès ont été assignés en justice ce vendredi 3 juillet 2020 par Febelux, EasyFairs (Flanders Expo, Antwerp Expo, Nekkerhal, Namur Expo, …), Kortrijk Expo, The Fair Experts (Matexpo, …), Fisa Livecom (Batibouw, Cocoon, …) et BeMatrix. La citation a pour objectif principal la suppression de l’adjectif ‘assis’ dans l’Arrêté ministériel du 30 juin 2020 concernant l’assouplissement des mesures contre le coronavirus. Cet Arrêté ministériel permet que des demandes puissent de nouveau être introduites à partir du 1er août pour pouvoir organiser des événements de plus de 800 personnes, mais limite ces événements à un public « assis ». Cela exclut de facto les salons (en tant qu’événements impliquant des déplacements). Des congrès et des concerts assis sont à présent autorisés, et les centres commerciaux, marchés et kermesses ont pu réouvrir, mais pas les salons ! En ce qui concerne les salons, aucune date de réouverture n’est même fixée. L’incertitude est totale.
Dès lors, l’ensemble des acteurs de la chaîne de ce secteur économiquement important risque de faire faillite. Les exploitants de halls d’exposition, les organisateurs et les fournisseurs ont cessé leurs activités depuis le 11 mars, et l’interruption de leurs activités menace maintenant de durer jusqu’à la fin de l’année, voire plus longtemps encore.
“Le secteur se dirige vers des pertes d’emploi et des faillites massives. Entre-temps, les pays voisins ont déjà réouvert le secteur, ou fixé une date de réouverture, ce qui pourrait avoir pour effet que certains salons belges risquent de disparaître (définitivement ?) à l’étranger,” confirme Ann Pelgrims, Association Manager chez Febelux, la fédération professionnelle du secteur des salons et congrès.
Le secteur des salons avait pourtant adopté une position constructive depuis le début de la crise du coronavirus, et avait travaillé avec le Secteur Evénementiel au développement du Covid Event Risk Model, qui a été mis cette semaine à disposition par les autorités pour permettre d’organiser des événements contrôlés et sûrs. Un Exitprotocol Events avait été approuvé, et prévoyait que les salons seraient également autorisés à en faire usage, mais le mot « assis » s’est glissé in extremis dans l’Arrêté ministériel.
Là où les autres secteurs économiques sont déjà ré-ouverts (les centres commerciaux par exemple), ou du moins ont un ‘horizon’ (comme les salles de concert), le secteur des salons n’a encore aucune vision de date de réouverture. Contre toute attente, le Conseil de sécurité, et apparemment surtout le Gouvernement belge, n’a pas entériné la date de réouverture du 1er septembre 2020.
“L’absence d’horizon est meurtrier pour le secteur des salons, en particulier en raison du temps de préparation que nécessite l’organisation d’un salon. Il n’y a aucune certitude quant au fait que les salons prévus dans le courant de cette année ou début de l’année prochaine pourront avoir lieu. Il est évident qu’il est impossible de trouver des exposants pour un salon dont la tenue même est incertaine. Dans ces conditions, il est inutile d’engager des frais de publicité. Tout cela risque de faire imploser l’ensemble du secteur des salons,” ajoute Dirk Van Roy, CEO d’EasyFairs Belgique.
Responsable du développement commercial et marketing H/F - Réseau des Médias de proximité
APPEL A CANDIDATURES Le Réseau des Médias de proximité recrute un.e « Responsable […]
Corporate PR Account Manager Walkie Talkie
WALKIE TALKIE IS ON THE LOOKOUT FOR A CORPORATE PR ACCOUNT MANAGER WALKIE […]
Marketing and Admissions Director - The British School of Brussels
We’re looking for a Marketing & Admissions Director to join our amazing team at The […]
Account Manager - RMB
Nous sommes à la recherche d'1 Account Manager Nous recherchons 1 Account Manager […]