Le Vlaamse Ombudsdienst et Mortierbrigade lancent NonExistent

Le réalisateur Hans Herbots (The Serpent, De Behandeling) réalise NonExistent avec Natali Broods (Façades, Tabula Rasa, Déjà-Vu) et Wouter Hendrickx (De Infiltrant, Storm Lara) dans les rôles principaux, dans une production de la maison de production Eyeworks Film & TV Drama. La remarquable bande-annonce de ce film de fiction est lancée par la Genderkamer du Vlaamse Ombudsdienst dans le cadre de sa campagne sur les comportements abusifs. Qui à son tour a été signé par Mortierbrigade.

"Dans notre société polarisée et bien trop souvent manichéenne, j’ai pensé qu’il était important de travailler sur cette campagne pour faire connaître davantage la Genderkamer. Il est parfois difficile de faire cesser un comportement abusif ou du harcèlement. Avoir un point de contact clair peut réellement aider les victimes. Si on n’en parle pas, ça n’existe pas. Et ces comportements arrivent malheureusement encore bien trop souvent," déclare Hans Herbots.

"Je soutiens pleinement le message de cette campagne et je n’ai pas hésité une seconde à y participer," explique Natali Broods.
"Nous avons assurément besoin d’une plateforme qui vient en aide aux victimes et les accompagne afin qu’elles puissent en parler librement," ajoute Wouter Hendrickx.

À l’aube de la nouvelle saison cinématographique, la Genderkamer du Vlaamse Ombudsdienst attire l’attention sur les comportements transgressifs, une thématique toujours actuelle, et appelle à des discussions constructives, dans le vaste secteur culturel. Dans la bande-annonce du film de fiction NonExistent disponible ci-dessus, Hans Herbots, Natali Broods et Wouter Hendrickx expliquent pourquoi ils n’ont pas pu tourner le film... La victime n’avait pas raconté son histoire.

Une étude sectorielle à grande échelle réalisée en 2018 (commandée par le Département de la Culture, de la Jeunesse et des Médias) exposait déjà l’ampleur du problème : 1 femme sur 2 et 1 homme sur 5 du secteur de la culture et des médias ont été victimes d’abus (verbal, physique, psychologique, sexuel) cette année-là. L’Université de Gand a fait savoir en juin 2021 que deux tiers de la population belge devra faire face à des violences sexuelles au cours de sa vie. Cliquez ici  pour en savoir plus.

Les étonnantes conclusions de l’étude ont conduit à un plan d’action contre les comportements abusifs dans ces secteurs. Parmi les piliers de ce plan : le renforcement de la Genderkamer avec deux psychologues pour combattre et prévenir les comportements transgressifs (sous toutes leurs formes, à savoir le harcèlement, l’intimidation, la discrimination et la violence verbale, psychologique et sexuelle).

Méthode

La Genderkamer prête une oreille attentive à la victime avant de faire usage des méthodes de la justice réparatrice. Il est possible de recueillir des témoignages de toutes les parties, de discuter ensemble des expériences, de rechercher les causes et de confronter les événements à la loi. Être entendu suffit parfois à s’engager dans une nouvelle voie, mais ce n’est pas toujours le cas.

La Genderkamer invite parfois un auteur (présumé) et une victime à se réunir pour une discussion de médiation en vue de trouver des solutions. Celles-ci peuvent être très diverses.

D’autres personnes (témoins ou organisations entières) sont parfois aussi conviées à l’entretien. En général, le cadre est remanié, très souvent avec une attention accrue portée à la sécurité, à l’égalité et à la justice, par exemple par le biais d’une politique d’intégrité renforcée.

Fonction de conseil

La Genderkamer fournit des conseils et des recommandations aux organisations et à la politique et en rend compte annuellement au Parlement flamand.

Appel

Il faut avant tout en parler. À tous ceux qui estiment que quelqu’un a franchi la limite, il est temps d’en parler et de contribuer au monde de demain

Les rapports sur les comportements transgressifs peuvent être faits via www.vlaanderen.be/vlaamse-ombudsdienst/gender.