Les petites histoires théâtrales de Naïm Baddich 

@Tatjana-Hung-Henderieckx-NAim-Baddich

Communication / News

Dans le couloir sombre des coulisses, Naïm Baddich, directeur créatif chez Publicis, se cache pour admirer son texte interprété sur scène. À travers sa plume, l’association Ras El Hanout rend accessible un art très codifié. Le théâtre ne serait pas si élitiste qu’on ne le prétend…

Qu’est-ce que Ras El Hanout ? 

Naïm Baddich: « Ras EL Hanout est une ASBL molenbeekoise de 15 ans d’existence qui vise à donner l’opportunité aux jeunes de s’approprier la culture au sens large du terme, mais principalement à travers des créations théâtrales. Diverses formes y sont explorées, allant du traditionnel à l’improvisation, en passant par le slam et le théâtre action, qui est plus interactif. L’association a connu un succès notable, produisant des pièces intimes et confidentielles, mais aussi des spectacles qui se sont rendus jusqu’à Avignon pour rivaliser avec les grands noms du théâtre. C’est impressionnant de voir sa portée. Le public cible est souvent issu de minorités peu représentées dans le théâtre, notamment les habitants de Molenbeek, mais pas exclusivement. L’association offre une alternative pour ceux qui ne se sentent pas concernés par les offres culturelles existantes. C’est d’ailleurs cette mission d’inclusion qui m’a donné envie de rejoindre Ras El Hanout. » 

Quel est votre rôle au sein de Ras El Hanout et qu'est-ce qui vous y a amené ?  

« Mon rôle a évolué au fil du temps. Initialement, j'étais chargé de l'écriture et de la communication. Mon expérience dans la pub m’a permis d’aller à l’essentiel pour raconter une histoire et d’être moins théâtralement académique au niveau des visuels. Je m'occupais des premières affiches et de la présence sur Facebook. Par la suite, mon rôle s'est davantage concentré sur l'écriture et l'aide à l'écriture. J'ai agi un peu comme un « script doctor », en retravaillant les scénarios existants. Je suis rentré dans l’association par un ami qui connaissait le fondateur, Salim Awash. Après avoir assisté à une de leurs pièces au Botanique, j’ai été invité à rejoindre un projet plus ambitieux en tant qu’écrivain. Notre première collaboration fut sur Fruit Étranger, une pièce traitant du racisme à travers différentes époques, suivie par 380 Jours et Bab Marrakech, One (et demi) man show et sur Parloir, qui est mon projet le plus personnel. C’est ainsi que mon parcours avec eux a commencé. » 

(...)

Retrouvez l'article en entier dans le dernier numéro du magazine papier PUB ! 

Image : Naïm Baddich @Tatjana-Hung-Henderieckx