{Point of view} CATHERINE HUBAUT (Biggie) : Quelle place pour l'humain face à l'IA ?

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L’IA avance à toute vitesse. Chaque jour, elle prend un peu plus de place. Oui, certains jobs sont voués à disparaître, surtout les tâches répétitives ou sans valeur. Sam Altman l’a dit : la saisie de données, le support client basique… ça ne tiendra pas. La machine sera plus rapide, plus précise, plus efficace que nous. Mais soyons honnêtes : est-ce qu’on a envie de rester coincés dans des tâches répétitives et sans âme ? Pas vraiment. 

Ce que l’IA n’aura jamais, c’est notre créativité, notre sensibilité, notre instinct. Notre façon de sentir une situation, d’improviser, de créer du lien. C’est ça qui fait de nous des humains, et c’est ça qu’aucun algorithme ne pourra copier. 

Alors au lieu de « flipper » de  perdre « notre place », on ferait mieux de miser sur ce qui nous rend uniques. L’histoire de l’IA nous le montre bien : depuis Turing jusqu’à ChatGPT, chaque avancée n’a jamais fait disparaître l’humain. Elle l’a obligé à évoluer. Et demain, ce sera pareil. 

Pour moi, l’IA, c’est le sale boulot ; nous, on monte en gamme. On devient plus créatifs, stratégiques, intelligence émotionnelle en tête. Ce n’est pas une menace, c’est une opportunité… à condition d’oser sortir de notre zone de confort. 

La réalité augmentée ? Une alliée. Contrairement à l’IA qui agit dans l’ombre, la RA nous place au centre. Elle enrichit nos perceptions, nous rend plus performants, curieux, plus connectés. C’est une techno qui booste l’humain, pas qui le remplace. 

Alors, quelle place pour l’humain demain ? Simple : au centre, mais pas en mode passif. On doit être les chefs d’orchestre, pas les spectateurs. Donner du sens, fixer les limites éthiques, rappeler que la technologie doit servir l’humain, pas l’écraser. 

Parce que plus les machines deviendront puissantes, plus il faudra cultiver ce qui fait de nous des humains. Et ça, aucune IA ne pourra nous l’enlever. 

Catherine Hubaut, Managing Director Benelux @Biggie

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