Recupel et le voyage circulaire des vieux appareils

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Jetez un œil à votre armoire. Qu’y a-t-il qui prend la poussière sans être utilisé ? Dans les foyers belges, on compte pas moins de 55 millions d’appareils électriques qui traînent. Ce sont des tonnes de matières premières précieuses perdues si on n’en fait rien. Recupel, l’ASBL qui collecte et traite les appareils électr(on)iques et les lampes usagés, veille à ce qu’ils retrouvent une seconde vie.

Donner une deuxième vie aux vieux appareils (électriques) ? Le premier message essentiel d’Annelies Evens, responsable communication chez Recupel, est clair : réutiliser permet d’économiser des matières premières ; prévenir vaut mieux que recycler. Début septembre, une nouvelle campagne commune de Bebat, Recupel et Fost Plus a d’ailleurs été lancée, réalisée par Hotel Bonka. Recupel conseille toujours d’apporter les appareils encore fonctionnels aux ressourceries, où ils sont testés et réparés. Si ce n’est pas possible, vient alors le recyclage.

Pour cela, il existe différents canaux de collecte. Vous pouvez déposer votre ancien appareil en magasin lorsque vous en achetez un nouveau, ou dans un point Recupel : parc à conteneurs, supermarché ou magasin de bricolage. Mais que se passe-t-il après avoir déposé un appareil dans un point Recupel ?

A.E : « Nous rassemblons tous les appareils dans nos centres de transfert et les trions par catégorie. Pour les frigos, par exemple, il est crucial de retirer manuellement les gaz nocifs, tandis que cette étape n’existe pas pour les ordinateurs portables. Ensuite, les ressourceries vérifient si certains appareils ou composants méritent une seconde vie. Ce qui n’est plus utilisable est envoyé vers des entreprises de recyclage spécialisées en Belgique. Là, nos partenaires retirent les substances dangereuses, comme les batteries, les pièces contenant du mercure ou les gaz toxiques. Puis vient un processus qui sépare les différents matériaux. Nous récupérons ainsi des matières premières prêtes pour une nouvelle vie dans de nouveaux produits. »

Cela semble être un processus très énergivore.

A.E : « C’est exact. Certains appareils finissent par ne plus avoir d’usage. Aujourd’hui, tout le monde possède un fer à vapeur : impossible de revendre les vieux modèles utilisés par votre grand-mère. Dans ce cas, le recyclage reste la meilleure option. Même chose pour les téléphones portables : personne n’échange plus son smartphone contre un vieux Nokia. Pourtant, ces appareils s’entassent encore massivement dans les armoires. C’est dommage, car certaines pièces ne peuvent alors pas être réutilisées. Certes, le recyclage a un impact environnemental et demande beaucoup de travail, mais cela reste préférable à l’extraction de nouvelles matières premières. »

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Traduction (FR) : Marine Dehossay