Sam De Win: “La seule voie, c’est celle de l’avant”

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Des campagnes radio hilarantes aux slogans publicitaires devenus cultes : ces vingt dernières années, Sam De Win s’est solidement inscrit dans l’histoire de la publicité belge. Aujourd’hui, il dirige l’orientation créative de iO Belgique en tant qu’executive creative director. Entretien autour du cyclisme, de la créativité et du besoin de rester en mouvement : sur le vélo comme dans la vie.

Comment est née ta passion pour le vélo ? Et comment trouves-tu le temps d’en faire ?

« J’ai longtemps joué au basket, mais à un moment donné, mes genoux et mes tendons d’Achille n’ont plus suivi. Je faisais déjà un peu de vélo à l’époque, mais quand le basket est sorti de ma vie, le vélo a pris sa place – et bien plus encore. Aujourd’hui, cela fait environ quinze ans que je roule, parfois seul, souvent accompagné. Tranquillement avec ma femme, ou un peu plus intensément avec le club cycliste. Celui-ci a commencé comme une blague entre cinq amis, mais compte aujourd’hui une quarantaine de membres. Chaque année, je prévois aussi des vacances à vélo en Espagne avec un groupe de directeurs créatifs : Christophe Ghewy d’Untitled Workers ClubPhilippe De Ceuster de MortierbrigadeJan Dejonghe de PublicisJan Macken de TBWA, le consultant créatif freelance Stijn Gansemans et Klaas Olbrecht, qui organisait autrefois les Media Bikers chez DPG. On roule fort là-bas, mais c’est aussi une semaine de philosophie, de vin et de potins. En une semaine, on réinvente tout le secteur créatif – ou du moins, c’est ce qu’on aime croire (rire). »

Que t’apporte le vélo, en tant qu’homme et en tant que créatif ?

« Le vélo, tout comme le travail créatif, naît chez moi d’un besoin de découverte. Explorer de nouveaux chemins, vivre le monde autrement. Rouler seul avec mon gravel à travers les bois, sans personne autour : ça me ressource. Le bruit, l’agitation, les soucis disparaissent. J’en ai besoin. J’ai commencé comme copywriter, mais j’ai toujours cherché de nouvelles perspectives. Tout comme j’alterne entre vélo de course, gravel et VTT, je crois que la créativité grandit quand on ne reste pas sur une seule voie. Je suis reconnaissant pour toutes les opportunités que j’ai eues dans ma carrière, mais je ne reste pas attaché au passé. Je préfère regarder devant moi que derrière. Et le vélo t’y oblige : la seule voie, c’est celle de l’avant. »

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