Sous l’objectif, la campagne

Tom Joye - LDV - Fost Plus

Communication / Crea / News

Opération Panda - Carrefour

Opération Panda
Carrefour
Agence: Saatchi & Saatchi
Creatief: Vincent Gregory

A eux deux, les photographes de pub Tom Joye et Thierry Siebrand ont trente ans de métier. Leur profession est en constante évolution : bouleversements du numérique, concurrence des banques d'image, l’évolution des agences, la place grandissante des vidéos… Entretien sans langue de bois avec deux professionnels, qui passent pour l’occasion de l’autre côté de l’objectif.

Là où des noms tels que Capa, Cartier-Bresson ou Leibowitz font vibrer l’imaginaire collectif, il s’avère plus ardu pour le commun des mortels de nommer un photographe de pub. Paradoxe, quand on compare le temps d’exposition à la publicité à celui passé dans les musées.
Mais aussi reflet d’une certaine dichotomie bien-pensante qui sépare les artistes des photographes de métier. Une distinction qui n’échappe pas à Tom Joye et Thierry Siebrand. Ce dernier est arrivé par un heureux hasard dans le métier : « j’ai vite arrêté mes études de photo parce que j’apprenais beaucoup plus sur le terrain qu’à l’école. A la fin des années 90, j’ai fait la rencontre du photographe Jean-Pierre Van der Elst, pour qui j’ai travaillé cinq ans avant d’accéder au poste de photographe et de retoucheur chez lui. En 2006, je me suis lancé avec un assistant retoucheur et on a créé Opération Panda ». Un studio créatif dont le nom prête à sourire, mais dont la liste de clients, de Ricard au quotidien De Morgen, est tout ce qu’il y a de plus sérieuse.

Tom Joye - LDV - Fost Plus

Tom Joye - Fost Plus
Agence: LDV United
AD: Thomas Thysens

Reste que les ursidés semblent populaires dans le monde de la publicité puisque, à défaut de panda, c’est un ours que Tom Joye a choisi comme logo de son studio.
« Être photographe publicitaire avait toujours été l’objectif pour moi pendant mes études. Mon stage chez Xavier Harcq n’a fait que confirmer cette volonté. J’ai obtenu mon premier job grâce à un book où je n’avais que trois ou quatre images… Je pense que c’est impensable aujourd’hui, mais à l’époque, Cynthia Pire et Hugo Battistel avaient décidé de me donner ma chance ».  Lisez l'intégralité de cet article, signé Kathleen Wuyard, en vous rendant à la page 50 de votre PUB  Et si vous n'êtes pas encore abonné, passez-nous voir sur cette page.