Sudpresse vit un boom numérique

La crise sanitaire a fortement chamboulé nos vies, nos habitudes et cela vaut aussi pour les médias. Pourtant, Sudpresse connait un boom des abonnements numériques sur les produits digitaux du groupe.

Les Belges se méfient davantage des réseaux sociaux et ont tendance à rechercher des médias crédibles tels que La Meuse,  La Nouvelle Gazette, La Province, Nord Éclair et La Capitale. Les sites Web du groupe dépassent d’ailleurs régulièrement le cap du million de visiteurs uniques.

"Notre portefeuille d’abonnés numériques a augmenté de 45 % et le recrutement de 70 % pendant la crise. Si l’on compare à l’an dernier, on est à +48 % de recrutements quotidiens. Tout en stabilisant les ventes du journal papier, ce qui est aussi important. On a doublé notre audience web en un an," déclarent le directeur général de Sudpresse, Pierre Leerschool et Florence Collard, la directrice du département digital.

Plusieurs raisons expliquent ce boom telles que la percée des outils numériques dans la population, la crise sanitaire qui a confiné les gens chez eux et la recherche d’infos crédibles. "Cela nous a amenés à redoubler de vigilance pour jouer à fond notre rôle d’anti-fake news. La crise nous a poussé à réfléchir à nos priorités (l’info locale de qualité, notre ADN ; l’info service, la vie pratique, les sports…). Elle a accéléré notre transformation digitale qui était déjà très avancée et a consolidé notre leadership. Nous jouons sur les deux tableaux : le papier et le digital. Avec une offre numérique en continu, en temps réel, agrémentée de podcasts, de vidéos, d’infogrammes, de longs formats…" commente Demetrio Scagliola, rédacteur en chef.

La stratégie n’est pas de tout digitaliser mais l’objectif est faire adopter les produits digitaux à un maximum d’abonnés en maintenant le succès du journal papier.