Télévision : Les réseaux sociaux, la cerise sur le gâteau ?

La TV et les datas font bon ménage ! PUB a posé quelques questions à des experts du petit écran. Enzo Ricciulli, Managing Partner chez Mediascale Benelux souhaite une expérience personnalisée, dans tout ce qu’il fait, y compris quand il regarde la TV. Delphine Goor, Hybrid Channel Manager at Mediaplus Benelux, pense pour sa part que la TV, et donc l’utilisation de ses datas, devraient s’accompagner d’autres plateformes médias pour un rendu efficace. Et enfin, Xavier Damman, Cofounder & President at Open Collective estime que les données doivent être soit ouvertes, soit fermées pour les grandes comme pour les petites entreprises. 

Seulement, la TV n'est plus un média qui se suffit à lui-même. Les réseaux sociaux ont de plus en plus une part importante à jouer... 

Selon Delphine, les réseaux sociaux ont fort évolué ces dernières années et leur audience correspond bien à celle de la TV : « Pour moi, on doit pouvoir marier les médias différemment que ce qu’on faisait avant. Ça veut dire qu’on sait bien que la puissance d’une vidéo à la TV va être beaucoup plus impactante face à l’online, où finalement on a besoin de beaucoup de répétitions pour qu’elle soit vue et où la mémorisation va être moins forte. Par contre une combinaison des deux est optimale car ça va permettre de rappeler et de créer de la conversion sur quelque chose qu’on a déjà vu et mémorisé grâce à la TV. »

« C’est aussi et surtout la consommation des médias qui change, » souligne Enzo. « Au niveau des créations des contenus, le message sequencing est très important. À savoir, le type de message diffusé à la TV est complètement différent du message à délivrer sur les RS. Le type de contenu diffère également, en TV il y a des spectacles qui ne sont pas disponibles sur les réseaux sociaux là où ce sont plus des snackable contents. Si un contenu TV est réutilisé sur les RS, ce sera seulement en séquences. Ça c’est important pour les chaînes car elles doivent aussi augmenter leur top of mind. »

Xavier considère que le contraste entre le local et le global s’accentue de jour en jour et qu’entre les réseaux sociaux et la TV, les deux sont gagnants : « Il y a le global, qui sont les Gafa’s, et le local. Et tout ce qui est entre les deux, ce sont les perdants car ils jouent un rôle qui n’a plus beaucoup de sens. Soit on parle d’un média local comme BX1 qui ne fonctionne qu’au niveau local et qui ne peut pas être repris ailleurs. Soit on est comme la RTBF, sur un marché francophone belge, qui est lui aussi attiré par la France. Puisque les gagnants sont ceux qui sont le plus global ou le plus local possible, on ne gagnera pas la course du plus global possible (rires). Ou alors il faut jouer sur le marché global, francophone par exemple. »

Retrouvez plus d'infos sur la TV et les datas dans le prochain numéro du magazine PUB ! Rendez-vous le jeudi 17 décembre !