Toujours en mouvement avec Paul Baeyaert : “Les bonnes idées doivent voyager”

News / People

La vie de Paul Baeyaert ressemble à un atlas jalonné de détours, avec plus de 65 pays visités. Une partie pour des raisons professionnelles – il est expert en communication –, le reste par pure curiosité et passion du voyage. Aujourd’hui, il navigue entre deux mondes : celui du Bruxelles bouillonnant, qui nourrit son énergie, et celui d’un village andalou perché dans les montagnes, où le temps qui s’écoule plus lentement laisse place à la réflexion. Pourtant, il reste sans cesse en mouvement, toujours en quête de nouveaux horizons : « En moi vit une agitation qui me pousse encore et toujours vers de nouvelles découvertes. »

Dans une interview de Stefan Hertmans dans De StandaardPaul Baeyaert a lu une phrase, attribuée à un proche de l’écrivain, qui lui a parlé : « Nous sommes tous à la recherche d’un ailleurs. » Après une carrière en communication en Belgique, notamment chez Interel (aujourd’hui Dentons), Baeyaert a cherché cet “ailleurs” dans des agences internationales comme Hill & Knowlton et Weber Shandwick. Il y a combiné communication marketing et corporate, dirigé des interventions de crise et collaboré avec des équipes issues de toutes les cultures. « Les frontières sont souvent des murs dressés autour de lignes de partage géographiques, juridiques ou culturelles, et elles nourrissent la pensée nationaliste. Les Italiens ont un joli mot pour cela : campanilismo. Un campanile est un clocher ; ceux qui se réclament du campanilismo se sentent profondément attachés à leur pays, leur ville ou leur village. Moi, j’ai toujours eu ce besoin de sortir de l’ombre de ce clocher et de découvrir ce qui se trouve de l’autre côté. »

Après avoir dirigé pendant cinq ans Cohn & Wolfe (aujourd’hui Burson) à Paris, il a rejoint MARCO à Madrid. Là, il a piloté l’expansion internationale en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, et a été global campaign manager pour la World Avocado Organisation. En octobre 2024, il a mis fin à cette collaboration et se consacre depuis, comme consultant indépendant, à des projets internationaux. Il conseille actuellement des clients en Belgique, aux États-Unis et en Australie. Il réserve aussi du temps à des projets personnels, comme son rôle de mentor chez Duo for a Job, où il accompagne des réfugiés reconnus en Belgique dans leur recherche d’emploi. « Je n’ai plus besoin de remplir mes journées, mais ce que je fais doit avoir du sens. »

Where the heart is

À 17 ans, Paul Baeyaert a quitté le village où il a grandi pour étudier la philologie germanique et la dramaturgie. Dès lors, ce sont surtout les villes qui ont marqué son parcours : Anvers, Louvain, Bruxelles, puis Paris, Londres, Madrid...

« J’ai toujours eu ce désir de m’immerger dans une melting pot culturelle en constante évolution, » dit-il. Bruxelles incarne parfaitement cela à ses yeux. La diversité des cultures y est telle qu’il s’y sent pleinement chez lui : « C’est la seule ville en Belgique où je peux vivre. »

(...)

Retrouvez l'article en entier dans sa version originale (NL) dans le dernier numéro papier du magazine PUB ou dans sa version traduite (FR), sur Pub.be !

Traduction (FR) : Marine Dehossay