Un nouveau chapitre pour Produpress, aux côtés d’Azerion

Il y a un peu plus d’un an et demi, l’éditeur Produpress rejoignait le portfolio d’investissements de Futura Capital Fund. Depuis le début de l’année, Azerion a fait son retour en prenant le relais, une nouvelle étape dans l’histoire de l’éditeur et une poursuite d’expansion sur le plan européen pour l’entreprise publicitaire. À la porte de la ville, entre le viaduc de Herrmann-Debroux, le Parc du Rouge Cloître et son Grand Étang du Lange Gracht, ces deux entités entament une nouvelle aventure humaine et digitale. 

« Produpress, c’était une entreprise que nous suivions depuis longtemps, » nous dit d’emblée Vincent Delmotte, CEO d’Azerion Belgique. Après une première tentative avortée deux ans plus tôt, le moment était venu de reprendre la main. « Futura Capital Fund, le précédent actionnaire, avait fait un travail important de redressement, mais leur horizon était limité. Nous sommes arrivés au bon moment pour accompagner Produpress dans une phase de développement à long terme.» 

Du côté de Produpress, Florent Diverchy, Marketing Intelligence Manager, souligne la clarté de cette vision : «L’intégration chez Azerion, avec son ancrage international et sa stabilité boursière, nous offre une vraie perspective. » 

Une intégration réussie grâce à la confiance et à l’humain 

Fusionner deux entités, c’est souvent un casse-tête. Pourtant, ici, l’intégration s’est faite naturellement, presque sans heurt. « En vingt ans, j’ai participé à de nombreuses acquisitions, celle-ci est la plus réussie. Chez Produpress, les équipes ont vu en Azerion une opportunité réelle, pas une menace, » raconte Vincent. La dynamique est tout autre que sous Futura : « Ce passage d’un fonds d’investissement à un groupe industriel avec une vision pérenne a rassuré tout le monde. » 

Florent confirme : « Sur les 25 collaborateurs, aucun départ n’a été lié à l’acquisition, à part une personne qui venait d’arriver. L’ambiance est bonne, les habitudes se prennent. » Il raconte avec humour sa propre adaptation : « Je dois reconnaître avoir un peu râlé les premiers jours sur le déménagement à Hermann-Debroux, les transports, le télétravail… Mais en quelques semaines, c’est devenu naturel. » 

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