💊Le Corona alimente la fièvre du puzzle

Selon le NPD Market Overview Report Belgium de janvier 2020 établi par l’agence américaine d’études marketing NPD, une croissance de + 13 % se dessinait déjà fin décembre 2019 pour la vente de puzzles en Belgique par rapport à l’ensemble de la vente en 2018.

Maintenant que la plupart des gens sont contraints de passer plus de temps à la maison en raison du coronavirus, cette tendance se poursuit. « Les gens ont besoin d’autre chose qu’un écran et sont à la recherche d’un plaisir plus cérébral et nostalgique », confie Jesse Pijpers, Marketing Manager Benelux chez Jumbo. « Vous pouvez faire des puzzles seul, mais aussi avec votre partenaire ou tous les membres de la famille. Ces jeux sont donc particulièrement prisés par la population. Nous le remarquons aux commandes, qui ont énormément augmenté. »

Forte croissance des puzzles exigeants, dessinés à la main

« Durant la semaine 12, nous avons noté une augmentation soudaine de pas moins de 438,50 % de la vente en ligne de tous les puzzles et des jouets éducatifs. Nous pouvons en conclure qu’un véritable engouement pour le puzzle a vu le jour. La plus forte croissance en Belgique s’observe en ligne, sur les puzzles de Jan van Haasteren et sur les jeux éducatifs Ik Leer! », poursuit Jesse Pijpers.

« Les puzzles les plus prisés sont les planches exigeantes et dessinées à la main, dont les détails sont empreints de beaucoup d’humour et de nostalgie », explique Joëla van Danztig, Brand Manager Puzzles chez le fabricant de jouets Jumbo. « La raison de ce succès, selon nous ? Les gens adorent découvrir constamment de nouveaux détails en cherchant cette fameuse pièce manquante. »

Qu’en est-il de la production ?

Les consommateurs achètent de plus en plus souvent en ligne et, avec l’impact du coronavirus, les commandes via les webshops se multiplient. Les centres de production sont-ils encore capables de suivre le rythme ? « La majorité de nos produits sont fabriqués aux Pays-Bas par Nederlandse Spellenfabrikant (NSF), “le fabricant de jeux néerlandais”. Nous sommes donc très peu concernés par les problèmes de distribution des pays “lointains”. L’usine travaille selon les directives de l’Institut national néerlandais pour la santé publique et l’environnement (RIVM), ce qui nous permet de poursuivre la production. Nous étudions, en outre, d’autres possibilités pour répondre à la demande croissante pour une production européenne », conclut Jesse Pijpers.