Greet Dekocker: “Donnons un visage à l’e-commerce belge, surtout dans ces moments difficiles”

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La crise du coronavirus génère de très nombreux défis. C’est évident. À côté de la lutte contre le virus, c’est un monde nouveau auquel nous sommes confrontés. Des commerces ferment leurs portes. Le télétravail n’est plus l’exception, mais bien la norme. À l’heure du coronavirus, tout le monde doit s’adapter à un nouveau mode de vie, avec un impact social qui apparaît déjà clairement.

Il est encore trop tôt pour déterminer les conséquences économiques exactes, mais personne ne peut nier que cette crise laissera des traces. Avec la fermeture de magasins physiques, la digitalisation gagne rapidement du terrain. Ces dernières semaines, le commerce électronique tire son épingle du jeu : les boutiques en ligne sont toujours ouvertes et l’on peut aujourd’hui presque tout acheter online.

Mais la vérité n’est pas aussi simple. Le paysage en ligne doit également faire face à de nombreux enjeux qui sont la conséquence du coronavirus. Il suffit de penser aux ruptures de stock ou à la surcharge du système, mais aussi à la disparition totale de pans majeurs du commerce électronique, les voyages et la billetterie événementielle. Certes, le bricolage, les outils de jardinage, l’alimentation et les produits pharmaceutiques connaissent actuellement des pics d’activités, surtout si leur présence en ligne est bien assurée.

Là aussi, on peut encore faire mieux. De nombreuses jardineries, qui ne disposent aujourd’hui d’aucune plateforme en ligne, se retrouvent avec un énorme stock de fleurs et de plantes en raison de la fermeture de leur entreprise. En revanche, celles qui proposent une offre online sont peut-être confrontées à une pénurie de produits frais. Il serait utile que ces entreprises se parlent, et oublient un moment toute concurrence. Mais je suis peut-être trop naïve.

Essayons de surfer sur cette vague positive et unissons nos efforts pour aider les entreprises qui ne sont pas encore actives sur internet. Nous lançons donc un appel au monde en ligne : prenez contact avec le monde hors ligne. Les secteurs en ligne et hors ligne vivent trop souvent séparés. Les commerces physiques ne connaissent souvent pas les solutions offertes par internet.

En tant que secteur, nous devons prendre nos responsabilités et apporter notre pierre à l’édifice en ces temps difficiles. Nous devons aider les entreprises à être présentes en ligne le plus rapidement possible. Il existe déjà de nombreuses initiatives que nous ne pouvons qu’applaudir.

Bien que nous ayons une relation amour-haine avec elles, les places de marché en ligne comme bol.com ou Amazon peuvent également offrir un débouché. Des stocks peuvent en effet être proposés rapidement online au travers de ces grands acteurs internationaux. Ne serait-ce donc pas le moment pour les entreprises de faire leurs premiers pas en ligne ?

D’autant que les boutiques en ligne belges bénéficient d’un fort pouvoir d’attraction. Des études récentes ont montré que les clients étrangers sont de plus en plus nombreux à prendre le chemin de nos sites de vente. Le moment est peut-être venu de mettre en avant les produits et les magasins belges aux yeux du monde. Sur les places de marché en ligne notamment, voire mieux : en un lieu unique.

Serrons-nous les coudes, car il y a tellement de grandes choses dont nous pouvons être fiers. Comme association professionnelle du commerce électronique, notre mission est de donner un visage à l’e-commerce belge, surtout dans les moments plus difficiles. Petits ou grands, nouveaux ou établis, tous les webshops belges devraient pouvoir se rassembler autour d’une grande et unique plateforme en ligne.

Nous invitons donc toutes les boutiques en ligne de notre pays à s’inscrire sur la plateforme « Lazy Sundays » que nous mettons gratuitement à leur disposition. Par cette initiative, nous voulons inspirer le consommateur en lui montrant tout ce que le paysage belge en ligne peut offrir.

Comme entreprises belges dynamiques, nous pouvons faire plus. Attention, ne vous méprenez pas sur le mot lazy. Certains connaissent peut-être actuellement leur lot de lazy days... Que ces dimanches constituent un atout supplémentaire et soient une occasion de récompenser les consommateurs pour leurs achats en ligne. Nous ne cherchons pas ici la consommation du Black Friday, mais souhaitons simplement être là l’un pour l’autre. Pour les consommateurs, le dimanche sera une journée attendue de découvertes, avec un petit plus, un merci, un geste qui compte.

Ensemble, faisons de ces « Lazy Sundays » un moment divertissant et original qui donne le moral aux boutiques en ligne belges ! #lazysunday

Greet Dekocker
General Manager SafeShops.be