1958 > 2018 ... 6 Eternal Marks

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Pas une marque, mais une icône : les Schtroumphs !

C’est en 1958 que les petits bonshommes bleus du dessinateur Pierre Culliford (alias Peyo) se sont retrouvés sur le papier pour la première fois. Ils étaient des personnages secondaires dans la série de BD de Peyo « Johan et Pirlouit » publiée dans le magasine Spirou. Les schtroumphs sont nés la même année que l’atomium et que l’Expo 58. En l’honneur de leur 60ème anniversaire, 2018 sera l’année des schtroumphs, il y aura une série de timbres, ainsi qu’un avion de Brussels Airlines à leur effigie. Début juin, Brussels Expo accueillera un parcours d’aventure interactif dans les 1500 mètres carrés du Palais 4. « Nous sommes très fiers de pouvoir fêter ce soixantième anniversaire tous ensemble, » dit Philippe Glorieux, head of marketing communication chez IMPS, la société qui gère les droits d’auteur des Schtroumphs. « Cette exposition interactive s’inscrira complètement sous le signe de notre anniversaire commun. Les Schtroumphs représentent des valeurs universelles, telles que la solidarité, le courage, la tolérance, le dynamisme, le respect de la nature... Et tout le monde les connaît. Ce n’est pas une marque, mais une icône ! L’événement reflètera tout cela. »
Philips
Le Poème électronique de Philips
A l’occasion de l’exposition universelle de 1958, Philips avait construit son propre pavillon, dessiné par les architectes Le Corbusier et Xenakis. « C’était très particulier, » nous explique Sergio Derks, conservateur du Philips Museum aux Pays-Bas. « Il y avait dans le pavillon Philips le Poème électronique, un morceau de musique électronique composé par Edgar Varèse. C’était l’une des toutes premières œuvres multimédia où l’on se retrouvait projeté dans une expérience totale. En effet, toutes sortes d’images étaient projetées sur les murs du pavillon. Imaginez-vous l’impact que ce pavillon a dû avoir sur ses visiteurs en 1958. » L’idée du projet était de montrer Philips comme une entreprise innovante et à l’avance sur son temps. Aujourd’hui encore, Philips joue un rôle important dans différentes évolutions dans le domaine de la santé et investit chaque année énormément d’argent dans la recherche et le développement. « L’Expo 58 a fait progresser l’image et le rayonnement de Philips : l’entreprise s’est positionnée comme une entreprise innovante qui ouvrait de nouvelles voies et qui n’avait pas peur de se projeter vers l’avenir. »
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Côte dOr en grand
Côte d’Or a vu les choses en grand pour l’Expo 58. Avec un grand pavillon aux murs de verre, des éléphants robots qui produisaient du chocolat quand on leur tirait la queue et un maître chocolatier sur place, le fabricant de chocolat a misé sur sa célébrité et sa réputation pendant l’exposition universelle. « Le pavillon Côte d’Or était le théâtre d’une expérience unique, les gens pouvaient découvrir la gamme de chocolat et, bien sûr, en manger, » raconte Annick Verdegem, corporate affairs manager Benelux chez Mondelēz International. « On pouvait aussi y apprendre comment le chocolat était alors fabriqué. Côte d’Or tenait à être présent dans les endroits symboliques et lors des grands évènements qui avaient lieu en Belgique, ils étaient d’ailleurs déjà présents à l’exposition universelle de 1935. De plus, un nouveau produit était créé pour chaque expo. Pour celle de 1958, c’était le Dessert 58, un chocolat avec un praliné d’amandes et de noix de cajou, qui est encore aujourd’hui l’un des produits les plus populaires de notre assortiment. » L’exposition de 1958 avait attiré quelques 40 millions de visiteurs, suscitant beaucoup d’intérêt de par le monde, également pour Côte d’Or. Les valeurs actuelles de la marque demeurent très proches de ses valeurs d’antan : « rester fidèle à nos recettes originales et être abordable pour les gens ordinaires. Nous voulons toujours être présent partout, mais aujourd’hui cela passe beaucoup par les médias actuels, comme la télévision et le numérique. » Encore deux anecdotes amusantes : pendant l’exposition de 1935, les « mignonettes » étaient distribuées en tant qu’échantillons gratuits, mais elles ont eu tellement de succès qu’elles sont encore commercialisées aujourd’hui. Et en 1991, le bâtiment de Côte d’Or de l’Expo 58 a été reconverti en une discothèque des plus connues de Belgique, le Carré !