5G à Bruxelles et en Wallonie : la vitesse est le défi !

 Ivan Vandermeersch , Secrétaire Général de BAM (Belgian Association of Marketing) depuis juin 2017, est un lobbyiste connu. Son actuel challenge le porte à promouvoir la 5 G auprès de tous les niveaux de pouvoirs tant en Belgique qu’à l’international. Son analyse.

Le gouvernement bruxellois déclare dans son accord de gouvernement du 17 juillet 2019 qu'il souhaite contribuer à l'introduction de la 5G dans la capitale et à la mise en œuvre du protocole d'accord entre le gouvernement précédent et les opérateurs télécoms afin de rendre possible le démarrage de la 5G. Ce protocole d'accord prévoit un assouplissement de la norme d'émission à 14,5 V/m (volts par mètre). L'accord de gouvernement wallon, fraîchement sorti, suppose apparemment que les normes existantes seront maintenues. Problématique.

Depuis plusieurs années, BAM, communauté créative et innovante s’est pleinement engagée dans la société numérique avec des technologies de marketing et de communication telles que la (Big) Data & AI, la numérisation, la cybersécurité et eXtended Reality. Des sujets importants tels que la protection de la vie privée / GDPR, la stratégie, le changement, la croissance y sont abordés.

Grâce à Internet, nous vivons dans un monde où les entreprises et les consommateurs dialoguent entre eux. Les consommateurs sont devenus des acteurs de la consommation. Les rôles des producteurs et des consommateurs commencent à converger et à fusionner.

Le marketing n'est plus techniquement neutre sur le plan numérique. C'est pourquoi le secteur se préoccupe du développement durable de ce pays où les nanotechnologies et l'intelligence artificielle peuvent aujourd'hui être exploitées à l'échelle mondiale. Un cadre numérique qui fonctionne bien est maintenant indispensable au fonctionnement de notre secteur.

La norme d'émission à 14,5 V/m (volts par mètre) est malheureusement insuffisante pour garantir un bon fonctionnement d’un réseau 5G. En Wallonie, on part du principe que les normes du décret du 3 avril 2009 devraient être respectées.

De plus, aucune étude sérieuse ne suggère que le réseau 5G serait nocif pour la santé publique. Si, par "précaution", les gouvernements wallon et bruxellois font réaliser toutes sortes d'études sur ce sujet, il est à craindre que la 5G ne soit jamais atteinte.

En 2022, si la norme de rayonnement à Bruxelles ne change pas, le réseau mobile 4G se saturera, selon Agoria (Le Soir 29/7/2019), pendant les heures les plus chargées de la journée. Avant même le début de l'année 2020, des problèmes se poseraient et d’ici à 2022, c’est tout le réseau de la Région de Bruxelles-Capitale qui serait affecté.

 

Tenant compte à la fois de l'intérêt général et des intérêts spécifiques du secteur en jeu, le BAM a rédigé une note et établit des contacts, soulignant l'urgence du problème. Vous pouvez trouver cette note ici-dessous. Ce mémorandum traite des diverses composantes du problème.

La 5G contribue à l’économie, la mobilité, la santé, l’énergie, le vieillissement de la population. Chaque parti politique devrait y trouver son compte. Il y a du travail à faire pour la politique.

 

Lisez aussi le memorandum sur le sujet