Ariad examine de plus près cinq tendances du marketing numérique

Communication / News

Il ne se passe pas un jour sans messages sur des rapports de tendances et des prédictions audacieuses. À l’époque de la transformation digitale, le secteur numérique paraît particulièrement sujet à des changements radicaux. Les sites web vont-ils devenir superflus, les interactions avec les entreprises se déroulent-elles toutes via des chatbots, et le big data n'est-il tout simplement pas une mince affaire ? L’expert numérique Ariad a sondé l’opinion de plus de 85 consultants numériques actifs. Les cinq tendances en marketing numérique les plus prophétisées ont obtenu un score sur cinq selon que les répondants croient ou non en leur impact sur le marché.

1. Le web est mort

À l’avenir, les entreprises se focaliseront résolument sur les médias sociaux pour communiquer avec leurs clients. Ces médias assument ainsi le rôle des sites web.

Pour les consultants d’Ariad, le taux de conversion sur les médias sociaux est actuellement encore trop faible et on y trouve encore trop de fausses nouvelles et de contenu douteux. En revanche, ils voient les médias sociaux évoluer en un média autonome à part entière pour les engagements de clients et les ventes.

Samuel Caink, Marketing Specialist chez Ariad : « Les grands acteurs essaient en outre de garder un maximum d’utilisateurs au sein de leur écosystème. Facebook intègre des options d’e-commerce sur Instagram, Google propose un check-out à panier unique sur Google Shopping et les utilisateurs d’Amazon Prime bénéficient de plus en plus d’avantages et d’options. »

Verdict d’Ariad : 2,8/5 : Sentiments partagés. 

Story image

 
2. Boucler la boucle 

Il est plus que jamais essentiel pour les entreprises d’occuper l’expérience utilisateur complète de A à Z.

Chez Ariad, personne ne doute de l’importance de l’expérience utilisateur. Ne pas la mettre en œuvre et la contrôler totalement est une occasion manquée. Les entreprises qui la gèrent bien sortent du lot et piquent des clients à la concurrence. « Une exigence de base consiste à éviter toute friction entre votre marque ou produit et le client. En diminuant les frustrations et la charge cognitive, et en offrant ici et là des extras à l’improviste, vous transformez vos clients en ambassadeurs », explique Jovi Verheyen, expert en Customer Experience chez Ariad.

Verdict d’Ariad : 4,4/5 : Sans aucun doute !

Story image

 
3. À l’ère des robots

L’utilisation de chatbots connaît un succès grandissant. Cette évolution se poursuit de manière exponentielle et les entreprises sont contraintes de les mettre en œuvre. Pas de chatbot signifie rester à la traîne.

Stijn Haesendonck, Project Manager chez Ariad : « Nous allons effectivement voir de plus en plus de chatbots, mais leur succès dépend de leur qualité et de leur implémentation. Les chatbots actuels ont souvent trop peu de profondeur et ils sont utilisés dans un seul parcours client spécifique. Un perfectionnement s’impose. Un chatbot ne doit pas être un gadget et doit être effectivement utile pour s’avérer efficace. »

Verdict d’Ariad : 2,9/5 : Il faut voir venir.

Story image

 
4. Demande de marque

La force d’une marque va bientôt surpasser les caractéristiques ou la force d’un produit. Grâce au marketing d’influence, les marques sont clairement définies et leurs fans se regroupent en communautés soudées.

Entre-temps, nous pouvons parler d’une certaine lassitude par rapport aux influenceurs. Il n’est pas simple du tout de mettre efficacement en œuvre des influenceurs. Cela requiert une transition infaillible entre la marque et l’univers de l’influenceur. Bien que le concept soit désormais consacré, il devient toujours plus difficile d’obtenir le titre d’influenceur. Il ne suffit plus de pouvoir simplement afficher un grand nombre de suiveurs. 

Verdict d’Ariad : 3/5 : Modérément d’accord.

Story image

 
5. Le règne des « big capabilities »

Dans le domaine de la personnalisation, nous n’avons vu que la partie visible de l’iceberg. L’utilisation des données et de l’analyse afin de comprendre le contexte personnel et l’univers des clients, deviendra la norme pour les entreprises intelligentes.

La focalisation sur la collecte de données reste un sujet brûlant, tout comme une meilleure interprétation de ces données. L’étape logique suivante consiste à bien utiliser ces visions acquises. La personnalisation est un must mais dans le seul but d’aider les clients et non purement par amour du gain. En raison d’évolutions comme le RGPD, les clients gèrent leurs données toujours plus soigneusement et ils sont aussi plus récalcitrants face à des offres trop personnalisées. 

« Il devient difficile de trouver cet équilibre. Il est crucial de dresser la carte des objectifs spécifiques des données et de viser à les atteindre par des actions ciblées. Nous allons ainsi vers une approche davantage one-to-few que one-to-one, »  ajoute Samuel Caink.

Verdict d’Ariad : 4,2/5 : Oui, sans réserve.

Story image