Avec BARLOS, Bruxelles Mobilité et VO Citizen s'attaquent à la conduite sous influence

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Une campagne coup de poing qui détourne les codes des séries policières à succès : la pseudo-série BARLOS cible les jeunes et rappelle que, quel que soit le moyen de déplacement, la conduite sous influence est une des causes principales d’accident.

C'est l'été et avec le déconfinement, les restaurants et les terrasses rouvrent : nous pouvons enfin voir nos amis et célébrer nos retrouvailles. Le moment de rappeler qu'il n'est pas anodin de reprendre la route après avoir bu un verre ou fumé un joint, que l'on rentre en voiture, à vélo ou en trottinette !

En 2019, alcool et/ou drogues ont joué un rôle dans 11 % des accidents graves (avec tués et blessés) à Bruxelles. Au cours de la même période, 1 Bruxellois entre 18 et 34 ans sur 5 (20 %) admettait avoir conduit au moins une fois sous l’influence de drogues au cours du mois écoulé. Un constant interpellant, qui amène Bruxelles Mobilité à s'attaquer à la conduite sous influence... sous toutes ses formes !

Les séries télé ne sont pas la réalité !

Des affiches aux quatre coins de la capitale, des teasers qui circulaient depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux… Qui se cache derrière BARLOS, cette mystérieuse série annoncée comme 100 % bruxelloise ? Netflix ? Non, c’est Flixar, une boîte de production montée de toute pièce par Bruxelles Mobilité pour lancer sa nouvelle campagne de prévention.

Avec la complicité de personnalités bruxelloises - Kody, Martha Da’ro, Mourade Zeguendi et Silent Jill -, la campagne de Bruxelles Mobilité joue avec brio sur les codes cinématographiques des séries américaines à succès comme Ozark, Breaking Bad, Narcos… pour rappeler aux jeunes Bruxellois, mais aussi aux autres, que les séries télé ne sont pas la réalité… Rouler dans les rues de la ville à tombeau ouvert, défoncé ou ivre mort et s’en tirer sans problème, ce n’est pas la vraie vie.

221 000 contrôles en 2019, rien qu'à Bruxelles

Dans la réalité, le « barlos » qui prend la route après avoir consommé alcool, drogue ou médicaments risque un accident ou de se faire contrôler. Et cela peut coûter très cher.

« Nous défendons la vision zéro à Bruxelles, une ville où aucun décès, ni blessé grave sur les routes n'est acceptable. C'est la raison pour laquelle il est indispensable, après ce confinement, de continuer à sensibiliser aux dangers de l'alcool et des drogues au volant », déclare Elke Van den Brandt, ministre bruxelloise de la Sécurité routière.

En 2019, la police a effectué plus de 165 000 contrôles d’alcool et 56 000 contrôles de drogues, rien qu’à Bruxelles. Les tests existent pour toutes les substances et leur efficacité est redoutable : les drogues sont détectables via le test salivaire plusieurs heures à plusieurs jours après consommation. Les sanctions sont sévères et encore plus lourdes pour les jeunes conducteurs, les récidivistes et en cas d’accident avec lésions corporelles !

Le concept et la créa sont signés VO Citizen avec François Daubresse et Maxim Deliege à la manœuvre. Pour alimenter la rumeur du lancement de la série, VO Citizen et Voice ont utilisé les réseaux sociaux et diffusé quelques images volées sur le tournage de Barlos. Un trailer vidéo a rapidement pris le relais. Le tout suivi par la diffusion des trois épisodes et d’une campagne d’affichage (2m² JCDecaux et bus STIB), dans laquelle les héros de la fausse série rappellent que la route n’est pas le bon endroit pour faire son Barlos avec la drogue, l’alcool ou les médicaments.

Pour (re)découvrir tous les films de la campagne, les chiffres, les conseils et les témoignages de Kody, Martha, Silent Jill et Mourade, rendez-vous sur le site www.barlos.be. Et n’oubliez pas : « La vie, c’est pas du cinéma. Sur la route, fais pas ton barlos ! »

Pour rappel .... Contrôles et sanctions, que dit la loi ? 

MÉTHODES DE DÉPISTAGE  

Alcool : test d’haleine ou prise de sang. La limite autorisée est de maximum 0,5 g/litre de sang. Chaque verre consommé fait monter le taux d’alcool de 0,20/l à 0,25 g/l en moyenne. 

Drogues : les drogues sont détectables via le test salivaire plusieurs heures à plusieurs jours après consommation. 

  • Cannabis : jusqu’à 14 heures après consommation. 
  • Amphétamines : de 10 minutes à 3 jours.
  • Cocaïne, crack : de 1 à 3 jours.
  • Héroïne, morphine : quelques jours après la prise.

 

Peines encourues :

ALCOOL

Entre 0,5 et 0,8 g/l : risque d’accident 2 x plus élevé

  • Amende de 179 €.
  • Interdiction de conduire de minimum 3 h.
  • Un juge qui peut imposer une déchéance du droit de conduire et une amende de 170 € à 3000 € (+ frais de justice).

Au-dessus de 0,8 g/l : risque d’accident de 2 x à 10 x plus élevé (jusqu’à 1,2 g/l), de 20 x à 200 x (> 1,2 g/l)  

  • Amende de 420 € à 1260 €.
  • Interdiction de conduire de minimum 6 h.
  • Retrait de permis immédiat pour une durée de 15 jours à maximum 6,5 mois.
  • Un juge peut imposer une déchéance du droit de conduire et une amende de 1600 € à 16 000 € (+ frais de justice).
DROGUE

En matière de drogue, la politique est la tolérance zéro, surtout envers les jeunes conducteurs qui peuvent se voir infliger un retrait de permis d’au moins 2 ans ! 

  • Cannabis : risque d’accident 1 x à 3 x plus élevé.
  • Cocaïne : risque d’accident 2 x à 10 x plus élevé.
  • Héroïne : risque d’accident 2 x à 10 x plus élevé.
  • Amphétamines : risque d’accident 5 x à 30 x plus élevé.
  • Retrait de permis immédiat pour une durée de 15 jours à maximum 6,5 mois.
  • Citation d’office devant le tribunal et déchéance du droit de conduire (de 1 mois à 5 ans ou définitive) et une amende de 1 600 € à 16 000 € (+ frais de justice).
  • En cas de récidive, l’amende pourra monter entre 3 200 € et 40 000 €.
MÉDICAMENTS (*)
  • Risque d’accident 2 x à 3 x plus élevé, selon les sortes de médicaments.
  • Déchéance du droit de conduire et une amende de 1600 € à 16 000 € (+ frais de justice).

(*) Les benzodiazépines (somnifères, tranquillisants et anxiolytiques), la codéine (sirops contre la toux), les antidépresseurs, les antipsychotiques, les gouttes pour les yeux et les antihistaminiques de première génération.

 

Crédits :

  • Client : Bruxelles Mobilité
  • Contacts : Camille Thiry, Véronique Dehasque, Alexandre Carlino
  • Agency : VO Citizen & Voice
  • Creation : Maxim Deliège, François Daubresse
  • Strategy : Philippe De Wulf, Michaël Desmet
  • Project Developer : Michaël Desmet
  • Design : Maxim Deliège, Carole Mannekens, Joëlle Cerfontaine, Cédric Zwaenepoel
  • Photographer : Guillaume Kayacan
  • Movie Production Company : ouat.be 
  • Movie director : Corantin Parmentier, Basile Vuillemin
  • DOP : Olivier Boonjing
  • Interviews and making off: Gatien Breuls
  • PR Manager : Karel Goethals, Simon Laval
  • Social Media strategist : Diego Cortez Salas
  • Social Media Manager : Eva Sirgi
  • Social Media creative: Bruno Borges
  • Digital Project Manager : Serge Somerling
  • Web development: Nicolas Hinckct, Bruno Borges
  • Media : Mindshare