Bientôt un Prix de l'inventeur pour le Belge Lionel Ries ?

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Lionel Ries, membre d’une équipe européenne de chercheurs est nominé pour le Prix de l’Office européen des brevets (OEB) pour le codéveloppement de la technologie des signaux. Un apport qui a permis de renforcer la précision du système de navigation par satellite européen Galileo (GNSS), d’économiser de l’énergie et d’assurer l’interopérabilité.

Conçu pour une utilisation civile, Galileo devrait être complètement opérationnel en 2020 et permettre à l’Europe de se tailler une part plus importante sur le marché mondial du positionnement par satellite.

Galilel repose sur une nouvelle technologie de signaux développée par une équipe de cinq personnes, les ingénieurs français Laurent Lestarquit et Jean-Luc Issler, le franco-belge Lionel Ries, l’espagnol José Ángel Ávila Rodríguez et l’allemand Günter Hein. En plus de la conception de près de la totalité du système de signaux utilisée pour le projet Galileo, ils sont également à l’origine de technologies brevetées de signaux de navigation modulés à spectre étalé permettant d’améliorer la précision et l’interopérabilité de Galileo avec les autres systèmes de navigation par satellite.

Pour cette réussite, Laurent Lestarquit, José Ángel Ávila Rodríguez, Lionel Ries, Jean-Luc Issler et Günter Hein ont été nominés pour le Prix de l’inventeur 2017 dans la catégorie « Recherche ». Les gagnants de la douzième édition de ce prix récompensant l’innovation, attribué chaque année par l’Office européen des brevets, seront annoncés le 15 juin prochain lors d’une cérémonie à Venise.

Galileo

Galileo GNSS est détenu et financé par l’Union Européenne, son développement est quant à lui assuré par l’Agence spatiale européenne. Il a vocation à offrir aux Européens un système de positionnement par satellites indépendant sous contrôle civil, ce qui permettra à l’Europe de peser plus lourdement sur le marché international du GNSS, dont la valeur est estimée à 175 milliards d’euros par an actuellement.

Une fois complètement opérationnel en 2020, l’impact économique de Galileo devrait se chiffrer à 90 milliards sur les vingt prochaines années.