Changement de fonction pour les sites des partis politiques

Communication / News

Au commencement du numérique, il y avait juste les sites web ! Avant que ne débarquent réseaux sociaux et autres qui allaient bousculer les réflexes des militants. A l’ère du web 2.0, ces fameux sites, sorte de vaisseaux-amiraux de la stratégie de communication des partis politiques, sont-ils encore pertinents ? Si oui, pour qui ? Et sont-ils encore utilisés valablement dans un arsenal de campagne ? Réponses en compagnie de deux observateurs avisés… 

Aujourd’hui, l’information politique passe prioritairement par les réseaux sociaux quand il s’agit d’attirer de nouveaux sympathisants, « alors qu’un site de parti ne prêche plus que les convaincus. C’est devenu une vitrine », avance d’emblée Maha Karim-Hosselet, cofondatrice de MKKM, agence spécialisée dans le digital.  Pour elle, que l’on parle de sites ou de réseaux, une chose est claire et nette: les deux partis qui dépensent le plus en publicités sponsorisées sur Facebook sont tous deux néerlandophones (et nationalistes): il s’agit de la N-VA et du Vlaams Belang, le premier parti francophone, en l’occurrence le MR, se hissant sur la troisième marche du podium, mais loin de ses deux prédécesseurs. « Une chose est sûre, on a assisté à un glissement des fonctions du site web: les réseaux sociaux incitent les personnes à s’y rendre surtout dans une optique de notoriété et de considération. » 

Un constat tempéré par Lucas Kins, Aspirant FNRS au CEVIPOL, « Centre d’Etude de la Vie Politique » de l’ULB: « Je ne dirais pas que les sites des partis politiques soient relégués à l’arrière-plan de la communication ! Ils demeurent une vitrine, un point de chute et un hub de contenus qui n’a pas encore été remplacé par quoi que ce soit d’autre. »  Par contre, ces sites ont bien entendu évolué à la vitesse du web pour changer de rôle et s’inscrivent désormais forcément dans une stratégie plus globale. 

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