Combien de temps travaillez-vous pour 67 cents ?

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FairtradeCombien de temps travaillez-vous pour 67 cents ? Un producteur de cacao en Afrique de l’Ouest, toute une journée.
C’est avec ce slogan que Fairtrade Belgium lancera sa nouvelle campagne à l’occasion de la semaine du commerce équitable (3-13 octobre 2018). Gardez les yeux ouverts : pendant toute la semaine du commerce équitable, Fairtrade multipliera les initiatives en télé (en partenariat avec Vivacité et la Une et aussi PUB ), sur le web, les réseaux sociaux et vous réservera quelques surprises.  Feuilletez notre magazine de septembre et découvrez ce que certains de nos chroniqueurs ont signé !La campagne de Fairtrade est signée par Darwin.

Un coup de projecteurs sur le secteur du cacao

Malgré les efforts consentis par l’industrie et les autres acteurs du secteur pour rendre le cacao plus durable, les avancées en termes de productivité ont été plus qu’annulées par les chutes des prix, limitant le revenu des planteurs. C’est ainsi que la majorité des producteurs de cacao continuent à vivre dans une extrême pauvreté, un contexte qui favorise l’apparition des problèmes endémiques tels que le travail des enfants et la déforestation massive.
L’urgence est particulièrement haute en Côte d’Ivoire et au Ghana, deux pays qui produisent ensemble plus de 60% du cacao disponible sur le marché mondial. Leur cacao peut être convoité, paradoxalement la majorité des producteurs vivent avec moins de 67 centime d'euro par jour.
La face sombre du chocolat est connue depuis des décennies par les entreprises et les gouvernements. Malgré cette reconnaissance, le travail des enfants et la déforestation ne diminuent pas. La cause principale de ces problèmes n’est pas traitée : l’extrême pauvreté dans laquelle vivent les producteurs et leurs communautés.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au Développement Alexander De Croo a initié une table ronde pour un cacao durable en Belgique en juin dernier. Celle-ci constitue une belle opportunité pour le secteur, à condition que les tabous sur le prix soient brisés. Car dans un secteur durable, les producteurs au bout de la chaîne d’approvisionnement devraient gagner un revenu vital. La question est de savoir si nous sommes prêts à en payer le prix ?