Corrompu au travail, l'êtes-vous ?

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Les pratiques contraires à l’éthique au sein de l’entreprise ne préoccupent guère les travailleurs belges. C’est ce qui ressort de la 15e édition de l’EMEIA Fraud Survey d’EY. Le constat contraste vivement avec les résultats généraux. Ceux-ci font apparaître que plus de la moitié des répondants perçoivent que le comportement immoral et la corruption sont des pratiques très répandues et que plus de trois quarts des dirigeants et des membres de la direction générale déclarent qu’ils pourraient tolérer un comportement immoral si cela aide l’entreprise à survivre.

L’EMEIA Fraud Survey 2017, une étude qui a sondé 4.100 travailleurs de 41 pays, montre que le climat dans lequel opèrent les entreprises devient de plus en plus incertain – une conséquence de l’instabilité politique mondiale et du ralentissement de la croissance – et contraint les chefs d’entreprise à rechercher de nouvelles pistes pour atteindre leurs objectifs financiers. De telles circonstances risquent de conduire à l’abaissement du seuil de tolérance vis-à-vis des comportements contraires à l’éthique.

Comparés aux répondants d’autres pays d’Europe occidentale, les travailleurs belges se montrent moins disposés à la perpétration d’actes contraires à l’éthique pour favoriser leur carrière ou les résultats de leur entreprise. C’est ainsi qu’à peine 4 % des répondants belges estiment qu’il est acceptable de proposer des paiements au comptant afin d’acquérir ou de conserver des activités commerciales, si cela peut aider l’entreprise à survivre (en moyenne 11 % dans les pays développés, 22 % sur les marchés de croissance).

Les répondants belges observent également peu d’abus chez leurs collègues ; quelque 65 % d’entre eux déclarent ne jamais avoir eu connaissance d’informations ou de préoccupations sur une fraude ou une corruption éventuelle au sein de leur entreprise (contre 48 % de tous les répondants).