À la veille d’un été qui tarde à s’installer, et à l’aube des grandes compétitions sportives qui rythmeront notre quotidien dans les semaines à venir, nous avons décidé de tourner notre regard vers un secteur clé de l’industrie de la communication : l’événementiel – l’event dans le langage agences.
Puisque nous sommes tous, en tant que consommateurs, amenés un jour ou l’autre à fréquenter un salon, à assister à des portes ouvertes, à participer à un lancement de produit lors d’un roadshow ou encore à nous trémousser dans un festival, il incombe à votre magazine favori de s’intéresser d’un peu près à ce secteur prisé de bons nombres d’annonceurs. Comment va-t-il au fait ? Qu’en est-il des répercussions des années Covid ? Comment s’adapte-t-il à la demande des annonceurs et quels en sont les développements et perspectives ? Éléments de réponse…
Optimisme mesuré
Si l’on se réfère à la littérature mise à disposition sur le site de l’Event Confederation, organisation qui unit et représente l’événementiel en nos contrées, le secteur se remet des années noires Covid et se veut même (prudemment) optimiste pour l’avenir, selon une enquête menée en janvier de cette année… Si les chiffres d’affaires engrangés et les bénéfices sont bel et bien en hausse, reste que pour beaucoup de professionnels, les perspectives restent en demi-teinte. La faute aux coûts de personnel et à la difficulté de recruter des collaborateurs qualifiés, mais également à l’impact des mesures de durabilité ou encore des réglementations.
Comme rien ne vaut un avis personnel et professionnel, nous avons rencontré quelques-uns des acteurs du milieu en Belgique, dont nous vous livrons les impressions.
Premier arrêt chez The Friends, où Michael Veys, Strategic Project Manager, abonde dans ce sens : « Dans ce secteur, il faut clairement distinguer un avant et un après-Covid ! Durant cette période où tout a été à l’arrêt, nous n’avons pas eu d’autre choix que de nous réinventer et de nous associer entre plusieurs agences, d’où la création de « The Friends », structure qui compte actuellement une quarantaine de personnes et un département événementiel qui travaille tant pour des sociétés que pour des événements privés. Et nous avons remarqué que si, pour le moment, les sociétés organisent moins d’événements, elles sont par contre de plus en plus nombreuses à en organiser. »
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