Promethea, un soutien pour la culture

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La culture belge, bien qu’elle ait pu rencontrer certaines difficultés durant la crise Covid, a toujours été bien épaulée par Promethea. Nadia Abbes, directrice générale de l’association, nous dévoile les principes de l’organisation. 

NADIA ABBES - Crédit : Florence Defraire

Comment est née l’association ? 

Promethea, c’est une association belge qui aide les porteurs de projets. Créée par le théâtre national depuis plus de 37 ans, elle faisait la promotion du théâtre et des arts de la scène. Elle a ensuite évolué vers toutes les disciplines artistiques et culturelles, mais également en patrimoine. 

Sur quoi Promethea souhaite mettre l’accent ? 

Le projet soutenu se doit d’être culturel ou scoiétal, et pas seulement commercial. Par exemple, Promethea aide en ce moment un salon d’art contemporain qui développe une aide pour les jeunes artistes émergents. 

Comment l’association a-t-elle vécu la crise sanitaire ? 

On le sait bien, le Covid a été un obstacle pour le monde culturel. Mais l’association n’a pas connu de réel frein durant cette crise, puisque toutes les entreprises avec lesquelles elle travaille lui sont restées fidèles. D’ailleurs, un nouveau collectif est né en région de Namur. Les entreprises se sont rendu compte à quel point la culture avait besoin de leur soutien. 

Comment être soutenu par Promethea ? 

Le projet est analysé puis l’association choisit parmi ses entreprises celle qui pourrait le plus convenir, en fonction de son image et des valeurs qu’elle partage. Il y a des entreprises qui sont plus attirées par les arts de la scène, certaines préfèrent soutenir les jeunes ou des projets qui touchent à l’environnement. 

En quoi consiste le projet Caïus Prométhea ? 

Caïus Prométhea, c’est le prix qui récompense les entreprises membres qui se sont engagées de manière importante auprès de la culture et du patrimoine. Le prix est décerné par un jury composé d’une quinzaine de personnes, dont un président et des chefs d’entreprise. Mais les entreprises qui sont inscrites au Caïus ne peuvent pas être membre du jury. 

Un article de Ange-Victoria Callebaut, étudiante à l’IHECS.