Trois questions à... Nicolas Lambert (APOY 2010)

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Quels sont les conseils de Nicolas Lambert pour les jeunes spécialistes du marketing ? Le Advertiser Personality of the Year award – une initiative de UBA et PUB – récompense chaque année un annonceur qui peut servir de modèle en raison de son professionnalisme, de son audace et de sa contribution au métier de publicitaire. Selon vous, quel annonceur devrait figurer sur cette liste? Qui convainc par ses réalisations, son engagement, sa vision, sa passion et son désir d'innovation?
Rendez-vous sur le site apoy.be, nommez votre candidat préféré avant le 10 octobre et expliquez brièvement pourquoi il ou elle se démarque. Sur base de cette longue liste, le jury déterminera qui remportera le prestigieux prix. Besoin d'inspiration? PUB donne la parole aux anciens lauréats de l’APOY.
 
Carte d'identité APOY :
- Nicolas Lambert
- élu en tant qu'APOY dans l’année 2010
- Jadis Marketing Director chez Alken Maes
- Maintenant Directeur chez Fairtrade Belgium
Pourquoi avez-vous été élu APOY?
Il faudrait le demander au jury de l’époque! Je pense que celui-ci a été séduit par le côté innovant de la communication autour de la relance de Maes. Avec TBWA, nous étions parmi les premiers à passer du ‘storytelling’ au ‘storydoing. Organiser des événements marquants et mobilisateurs qui portaient le message et surtout la personnalité de la marque et communiquer autour de ces événements. Par exemple la fameuse action ‘mettez un bac à la fenêtre’ ou nous promettions d’échanger un casier de n’importe quelle marque contre un casier de la nouvelle Maes…buzz assuré. C’est devenu plus commun maintenant mais c’était assez nouveau à l’époque.
Qu'est-ce qui a changé pour vous après votre élection?
Pas grand-chose mais j’avoue que ça fait plaisir d’être reconnu par ses pairs. C’était aussi important pour l’ensemble des collègues de chez Alken-Maes qui avaient investi énormément d’énergie dans la relance des marques et voyaient à travers ce titre leurs efforts récompensés. Cela nous a également aidés en termes d’employer branding, particulièrement dans le domaine du marketing.
Quel est votre meilleur conseil pour les jeunes marketeurs?
De ne pas oublier les bases. La technologie permet de faire des choses extraordinaires et il faut la connaître sur le bout des doigts, mais cela ne dispense pas d’avoir une compréhension fine de son public et de l’exploiter de manière créative. L’obsession pour la technologie fait parfois oublier que le marketing c’est avant tout de l’interaction avec d’autres humains. Je crois aussi que les organisations doivent opérer une révolution éthique, centrée sur la recherche de sens et de valeurs partagées, et le marketing doit avoir un rôle moteur dans cette révolution.