Dur dur au pays du Doudou ?

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Patrick Day Mons
Si, pour certains, le paysage médiatique montois est une friche digne de celle de la gare Calatrava, d’autres y croient davantage ! Et voient la cité du Doudou sous des signes nettement plus prometteurs. Corrélation directe avec la santé d’une région: sa télévision locale. Et, à Mons, à l’image d’une zone économiquement en redressement, TéléMB, ne se porte pas comme un charme pour le moment, selon l’aveu-même de son Directeur David Flament. « A Mons, la paupérisation des médias est à l’œuvre. Nous avons récemment perdu quatre équivalents temps-plein. Du côté des autres, si Sudpresse travaille encore avec un journaliste basé ici, et que la Dernière Heure dispose d’une antenne dans la ville, Le Soir et La Libre Belgique ne disposent, eux, plus de correspondants locaux dans la ville. Pourtant, il se passe beaucoup de choses à Mons… à tous les niveaux ! Qu’il s’agisse du suivi d’importants projets architecturaux, comme la « Gare Calatrava », ou les événements liés à Mons 2015, par exemple… Mais là, au coup par coup, les rédactions nationales choisissent d’envoyer des journalistes pour couvrir l’événement de manière ponctuelle. »David Flament crédit Antoine Dersin
Du côté de Classic 21, le bilan est très positif. S’il y a bien une personnalité médiatique de premier plan expatriée à Mons qui ne regrette absolument pas le voyage, c’est Marc Ysaye, Directeur de Classic 21 ! Qui n’hésite d’ailleurs pas à rappeler que la cité a toujours été un maillon essentiel de la radio made in Reyers. Immergez-vous dans la planète média montoise en poursuivant votre lecture dans votre magazine en ligne.
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