EMPLOYEURS CHERCHENT JEUNES DIPLÔMÉS

Communication / News

La génération actuelle s'exprime plus clairement que la précédente et a appris à dire "non", même sur le lieu de travail. En général, c'est une bonne chose, mais qu'en est-il de la volonté de travailler ? 

Savons-nous encore attirer et motiver les jeunes professionnels ? Et comment l'enseignement supérieur prépare-t-il ces jeunes à cela ?  Greet Wachters, chargée de cours dans le programme de communication et coordinatrice de la filière Branding & Advertising à Thomas More, s'efforce déjà, avec ses collègues, de former des étudiants prêts à faire le saut dans le monde professionnel. "Nous proposons un bachelier professionnel très orienté vers la pratique et qui entretient un lien extrêmement fort avec le monde des affaires," explique-t-elle. Bien entendu, les stages constituent un maillon essentiel des programmes : "Nos étudiants doivent effectuer au moins 15 semaines de stage. Cette durée minimale est importante, car sinon l'apprentissage se termine déjà lorsque l'étudiant commence enfin à se sentir à l'aise sur son lieu de stage. Il est dommage que la Belgique soit le seul pays d'Europe à interdire les stages rémunérés pour les étudiants... Certes, la formation d'un stagiaire demande un investissement de la part de l'entreprise au début, mais après deux mois, l'étudiant concerné peut de toute façon déjà faire des choses intéressantes pour le lieu de stage."

Chez TBWA, Sophie Steyaert, directrice des ressources humaines, constate quant à elle qu'il est difficile de trouver des profils créatifs, car les étudiants en art semblent souvent moins intéressés par le secteur de la publicité : "Ils préfèrent souvent se tourner vers le secteur culturel ou associatif, tandis que le commercial passe parfois un peu au second plan," observe-t-elle. "Nous recevons également relativement peu de demandes de stage dans le domaine de la création, même si cela s'explique souvent par le fait que l'inconnu n'est pas aimé. Il est donc très important pour nous de faire connaître TBWA aux créatifs également. Le fait que la créativité soit quelque peu contrôlée dans le monde de la publicité n'enlève rien au fait que chez nous, les employés ont la possibilité de créer un impact autour de grandes marques avec lesquelles les gens interagissent au quotidien."

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