Et pendant ce temps là... la famine

Les Belges sont apparement plus nombreux à connaître le montant du salaire de Stéphane Moreau qu’à savoir que vingt millions de personnes, dont 1,4 million d’enfants, sont en danger de mort actuellement en Afrique et particulièrement au Yémen...

Deux semaines après le début de l’action « FAMINE 12-12», le Consortium 12-12 lance la campagne «Et la famine? On en parle ? » sur les réseaux sociaux. Objectif : étendre l’interpellation du public autour de la crise humanitaire qui sévit au Soudan du Sud, en Somalie, au Yémen et au Nigéria. Et poursuivre le mouvement de générosité qui a pris naissance en Belgique.

Une campagne ironique, simple et efficace !

Selon les Nations Unies, la famine et la crise alimentaire qui affectent aujourd’hui l’Afrique et le Yémen constituent la pire catastrophe humanitaire depuis 1945. « Pourtant, l’attention générale accordée à cette crise reste réduite par rapport à son envergure. Vingt millions de personnes, dont 1,4 million d’enfants, sont en danger de mort. Il faut sensibiliser et mobiliser davantage le public afin de permettre aux organisations humanitaires d’agir massivement sur le terrain » explique Erik Todts, directeur du Consortium 12-12.

Dès aujourd’hui, des images de personnalités omniprésentes dans les médias (Donald Trump, François Fillon, Stéphane Moreau...) sont donc diffusées sur les réseaux sociaux par le Consortium 12-12 avec la mention « Et la famine ? On en parle ? », pour maintenir l’attention du public sur la situation en Afrique et au Yémen.

A ce jour, le Consortium 12-12 a récolté 2,15 millions d’euros en faveur des victimes de la crise. « La population semble avoir saisi l’ampleur de la catastrophe », constate Erik Todts. « Depuis la diffusion du spot TV, les dons ont fortement augmenté et des initiatives en faveur de ‘FAMINE 12-12’ démarrent partout dans le pays. Mais ce montant reste insuffisant au vu des besoins gigantesques sur le terrain. Pour sauver un maximum de vies, il faut encore étendre la mobilisation. Le soutien de chacun reste plus que jamais nécessaire » conclut Erik Todts.