Et si notre plus grand succès était de disparaître…

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J’assistais l’autre jour à un débat passionné sur le bien-fondé d’avoir un ‘CSR manager’ au sein d’une entreprise. L’argument défendu étant que tous les acteurs de l’organisation devaient avoir la responsabilité sociétale chevillée au corps et que cela ne devait pas être l’apanage d’un département isolé. D’autres mettaient en avant la nécessité temporaire d’un département spécialisé. Ceci afin de convertir suffisamment les pauvres âmes égarées avant de disparaître, tels de pères blancs rentrant au pays, mission accomplie.
Pourrait-on dire la même chose des départements marketing? Sont-ils, dans la courte histoire des organisations, des avatars éphémères.  Doivent-ils, tel le mari de la mante religieuse, s’effacer après avoir ensemencé?   Si le futur des organisations est d’être à 100% orientées client, alors le marketing devient la finalité même de l’entreprise. Le marketing est dès lors au cœur des préoccupations de la vente, de la production et même, suite à la révolution digitale, de l’IT. Alors, comme le disait Clémenceau à propos de la guerre et des militaires, le marketing deviendrait une chose trop grave pour être confiée aux marketers… Ou plutôt tellement centrale que tout le monde en deviendrait un…

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Nicolas Lambert