Google devient fou !

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crazy machine challenge"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?" C’est le concept intriguant du Crazy Machine Challenge lancé par Google et l’Université de Mons (UMONS) il y a maintenant deux ans, dans le but de montrer aux jeunes et moins jeunes que les sciences peuvent être amusantes. Et qu’elles peuvent même aller de pair avec la créativité et l’humour.  C’est une fois de plus la démonstration que vont faire près de 400 élèves lors de la finale du concours, ce dimanche 25 mars au Lotto Mons Expo !

Tout est parti de l’idée de construire des réactions en chaîne ridiculement complexes pour aboutir à une tâche finale simple, en détournant des objets du quotidien et en exploitant un maximum de compétences. L’habileté manuelle et les connaissances scientifiques bien sûr, mais aussi l’esprit d’équipe, la gestion de projet ou encore la communication. Et sans oublier la créativité omni-présente bien sûr, qui se déclinera cette année sur un thème bien de chez nous, à savoir la frite. Une manière décalée de s’attaquer à un problème on ne peut plus sérieux.
En effet, comme l’explique Freddy Bonhomme, Hardware Operations Manager chez Google, « Les filières techniques sont de moins en moins prisées par les jeunes, alors que c’est là que sont les débouchés en termes d’emploi aujourd’hui, et davantage encore demain ». Et Francesco Lo Bue, Directeur des Affaires Culturelles et de la Diffusion des Sciences et des Technologies à l’UMons de compléter que « nous avons donc voulu attirer les jeunes, et particulièrement les écoles, pour leur montrer que l’on peut faire des sciences en s’amusant! »
Le concours est ouvert aux esprits curieux à partir de huit ans (ou de la 3e année primaire) et il n’y a pas d’âge maximum pour participer. Répartis en différentes catégories, enfants et adultes présenteront leur création au grand public lors de la finale, qui aura lieu au Lotto Mons Expo le dimanche 25 mars 2018. Les crazy machines seront alors évaluées par un jury et les meilleures réalisations se verront récompensées par l’attribution de prix, à savoir une journée de découverte offerte à l’équipe.
Nouveauté du concours cette année, l’ouverture d’une section baptisée Crazy Machine Live, où des équipes relèveront le pari encore plus fou de concevoir et de construire leur réaction en chaîne le matin-même de la finale, à partir de rien et à l’aide de matériel fourni par les organisateurs. De quoi repousser un peu plus encore les limites de la créativité technique des participants !
Le projet se veut polyvalent et enrichissant, comme l’a résumé Andréas, un participant de l’édition 2017: “On apprend énormément de compétences utiles dans la vie de tous les jours. On n’a par exemple pas acheté de trucs tout faits, mais on a dû tout bricoler. J’ai appris à utiliser un pistolet à colle, chose que je n’avais jamais faite auparavant”. Le concours est un apprentissage technique autant qu’une aventure humaine.
Cette fois-ci encore, le Crazy Machine Challenge pourra encore compter sur le soutien de nombreux partenaires pour faire de sa finale un succès, notamment le Lotto Mons Expo, la Maison des Maths, le Mundaneum, le PASS, TéléMB et la Ville de Mons.
Plus d’information sur le site: http://crazymachinechallenge.com et auprès des organisateurs (crazymachinechallenge@gmail.com)