Greenpeace gonfle les ministres !
A l’occasion des négociations interministérielles sur le climat, et en marge de la COP 21, Greenpeace a mené, vendredi, une nouvelle action devant le cabinet de la ministre bruxelloise Céline Fremault, où se tenaient ces négociations sur le "burden sharing".
Des centaines de ballons symbolisant l’accumulation de CO2 bloquent les dirigeants à l’intérieur du bâtiment et une bannière a été déployée, avec le slogan "We don’t really believe in global warming" ("Nous ne croyons pas au réchauffement climatique").
"Nos quatre ministres responsables semblent ne pas faire du climat une priorité, nous amenons donc le problème sous leurs yeux. Tergiverser comme c’est le cas depuis six ans n’est plus une option. Ils ne sortiront pas avant d’avoir trouvé un accord climatique ambitieux", dit Juliette Boulet, chargée de campagne pour Greenpeace Belgique.
Par cette deuxième action, Greenpeace fustige donc à nouveau l’immobilisme qui caractérise la politique climatique belge. Lors du prochain sommet climatique de Paris, 196 nations devront s’accorder sur les actions climatiques à entreprendre après 2020.Alors que notre pays n’est même pas certain d’atteindre les faibles objectifs nationaux qui avaient été fixés par l’Union européenne pour lutter contre les changements climatiques d’ici 2020.
Samedi soir, les 4 ministres en charge de l’environnement ont trouvé un accord intra-belge. C'est la Ministre fédérale, Marie-Christine Marghem, qui le défendra à Paris, le mois prochain.