2019 et ses sept tendances écologiques de l'habitat

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edenreddEdenred, en collaboration avec Jan Jughmans (directeur de FISA – le spécialiste de l’organisation de salons B2B et B2C), fait le point sur sept grandes tendances écologiques en matière d’habitat pour 2019. Smart buildings, mini-potagers sur les toits, isolation, jardins partagés, … Autant d’astuces pour des économies d’énergie, encouragées notamment via l’utilisation des éco-chèques. Edenred sera par ailleurs présent pour la première fois au Salon Batibouw cette année, afin d’inciter et d’accompagner les Belges à intégrer l’écoresponsabilité dans le domaine de l’immobilier.
1)       Construire intelligemment
Construire intelligemment et de façon réfléchie, c’est le défi de bon nombre d’acteurs du secteur de l’habitat. « Ce concept s’appelle le ‘’smart building’’ », explique Jan Jughmans. Il incite les gens à construire de manière plus consciente, plus durable, plus efficace et plus économe en énergie. Deux techniques très utilisées dans le domaine sont la numérisation et l’impression 3D. Elles font la part belle à la créativité et à la précision. La construction circulaire est un autre bel exemple. L’idée consiste à mettre intelligemment en œuvre les matières premières pour pouvoir les utiliser et les réutiliser en boucle, indéfiniment.
2)       De l’herbe sur le toit
En Belgique, la surface des appartements a diminué de 10% en moyenne en deux ans : en 2017, la surface moyenne d’un appartement neuf était d’environ 85 m², contre 75 m² aujourd’hui. Plus de la moitié de la population mondiale habite en ville, où les maisons individuelles avec jardin sont de plus en plus rares. Ceci entraîne la disparition de deux éléments fondamentaux : l’espace et la verdure. Pour faire face à cette problématique, la créativité est de mise. Les mini-potagers sur les terrasses et les toitures végétales fleurissent partout dans nos villes. Outre leur aspect esthétique, ces réalisations présentent de précieux avantages écologiques en termes de biodiversité, de durée de vie du toit, d’isolation thermique et acoustique.
3)     L’extérieur compte aussi 
Dans de nombreux logements, l’isolation reste inexistante ou insuffisante. Beaucoup ne disposent pas encore d’un système de chauffage écoénergétique. Ce constat touche essentiellement les maisons construites avant 1995. Nous constatons aujourd’hui qu’avec les normes actuelles, les préoccupations environnementales et l’impact de la consommation énergétique sur le coût d’une habitation, nous avons tendance à soigner la qualité de l’enveloppe extérieure et la consommation énergétique avant de s’intéresser à l’aménagement intérieur.
4)     Jardins partagés…
Nous vivons dans une proximité croissante et avons plus que jamais besoin de verdure et de tranquillité au cœur des villes. En plus des idées décrites au conseil n°2, d’autres solutions sont possibles. On trouve aujourd’hui par exemple des immeubles de bureaux qui accueillent des fermes urbaines où le CO2 produit par l’homme est transformé en oxygène par les plantes. Le co-jardinage est lui aussi à la mode. Les jardins collectifs sont en forte progression ; en plus d’offrir une solution au manque d’espace, ils favorisent les contacts entre les habitants du quartier et renforcent l’esprit de communauté.
Ces jardins présentent par ailleurs un avantage économique pour les autorités locales, car ils sont moins chers à aménager et à entretenir que les parcs. En plus du potager, le jardin collectif peut accueillir des ruches, des hôtels à insectes ou un espace jeux ou pique-nique.
5)     100 % nature
Avec le lin, le chanvre, le bambou, le rotin, le jute et le feutre, c’est la nature qui entre dans la maison ! Ces matériaux, verts et esthétiques à la fois, se doublent souvent d’une valeur écologique et économique. Un revêtement de sol en liège servira par exemple d’isolant et ces matériaux seront ensuite réutilisés en circuit fermé. « Pour encourager l’utilisation de ces matériaux durables, les régions de notre pays ont lancé l’an dernier, dans le cadre de BATIBOUW, un instrument destiné à calculer l’impact environnemental d’un bâtiment ou d’une maison en fonction du choix des matériaux », commente Jan Jughmans.
Il reste utile d’aborder le sujet dès le départ avec l’architecte pour poser des choix durables. Les matériaux bio-écologiques ne sont cependant pas les seuls à être durables : les matériaux de construction traditionnels présentent eux aussi des qualités de durabilité, dans le cas où il s’agit d’une production locale ou économe en énergie. Les labels Natureplus pour les matériaux de construction ou FSC, PEFC pour le bois durable, permettent de faire des choix en connaissance de cause.
6)     Vivre ensemble
L’exemple des jeunes est également palpable sur le marché de l’immobilier. « Les jeunes s’intéressent de moins en moins à la propriété », remarque Jan Jughmans. Ils veulent préserver leur liberté, parcourir le monde. Tout comme le marché des bureaux où se développent aujourd’hui les espaces de coworking, le marché de l’immobilier devra évoluer en profondeur pour répondre à leurs besoins. Parallèlement aux appartements ou aux habitations unifamiliales classiques, on constate ces dernières années l’émergence de nouveaux usages reposant sur l’habitat partagé. C’est le cas des maisons communautaires, de la cohabitation ou des coopératives de logement.
La maison communautaire est surtout en vogue chez les étudiants ou les jeunes adultes qui souhaitent s’établir temporairement en ville, dans un logement financièrement abordable et privilégiant l’aspect social. Ils se partagent une habitation où l’espace privatif se limite à une chambre avec ou sans salle de bains. La cohabitation est une tendance qui quitte aujourd’hui les villes pour gagner aussi nos campagnes. Il s’agit d’un système où des familles ou des seniors mettent leurs ‘forces en commun’.
Les Community Land Trusts (CLT) vont encore plus loin. Ces organisations acquièrent et gèrent elles-mêmes les terrains ce qui permet aux habitants de bénéficier d’un logement de qualité à prix avantageux. Le CLT étant géré comme un bien communautaire, les recettes sont redistribuées aux résidents. Ils ne sont pas uniquement clients, mais aussi actionnaires.
7)      Paradis tropical
Les murs peints en blanc ou en beige réfléchissent la lumière du soleil. Une façon simple de réchauffer son intérieur en utilisant l’énergie la plus naturelle qui soit. Les matériaux purs et naturels créent une sérénité dans nos intérieurs. Citons encore la tendance ‘jungle’, où la nature entre dans la maison. En 2019, elle va au-delà de la jungle urbaine simplement composée de plantes vertes et s’étend aux murs avec des papiers peints aux motifs d’oiseaux, de papillons, de fleurs ou de feuilles pour créer un véritable paradis tropical. En touche finale, des accessoires aux formes de palmiers et d’animaux.
Edenred sera présent pour la première fois à BATIBOUW, le plus grand salon belge de la construction, de la rénovation et de l’aménagement intérieur qui se tiendra du 21 février au 3 mars à Brussels Expo. Pour sa 60ème édition, le Salon permettra aux curieux d’obtenir de nombreuses informations et conseils en matière de construction et de rénovation écologiques.
Le stand Edenred (n°08118) au Palais 8 leur permettra quant à lui de se renseigner sur la manière dont les éco-chèques peuvent les aider à concrétiser leurs projets, sur le plan écologique et économique.