HUSK et D'Ieteren souhaitent que les élèves dans l’enseignement spécialisé arrivent plus vite à l'école
Le transport des élèves de l'enseignement spécialisé ne se déroule pas sans heurts depuis des années. Depuis quelques mois, le débat sur ces conditions souvent pénibles fait à nouveau rage. Dans l'attente d'une solution structurelle, HUSK et D'Ieteren se mobilisent en mettant gracieusement à disposition des minibus et des logiciels de mobilité - réduisant ainsi drastiquement le temps de trajet des élèves.
Les faits sont malheureux : certains élèves de l'enseignement spécialisé passent plus de trois heures dans le bus, aller simple. Plus de mille élèves passent plus de deux heures et demie dans le bus. En moyenne. Car oui, il y a aussi le chemin du retour. Au total, cela représente 5 à 6 heures de bus par jour. L'impact sur ces enfants est donc énorme. Ils doivent souvent partir à 6 heures du matin, ce qui est beaucoup trop tôt pour des enfants de cet âge, et ils arrivent donc à l'école déjà fatigués et stressés. Et le soir, il ne reste plus de temps pour faire quoi que ce soit d'amusant. Certains directeurs d'école l'appellent même une forme de "maltraitance" des enfants. En septembre, le gouvernement flamand a trouvé 1,8 million d'euros pour répondre aux besoins les plus urgents. Mais sur le terrain, de nombreuses écoles n'en ont pas encore vu grand-chose pour l'instant.
C'est pourquoi HUSK - une nouvelle marque de mobilité et de transport au sein du groupe D'Ieteren - s'engouffre dans la brèche en mettant volontairement à disposition des minibus et des logiciels de mobilité - et en réduisant ainsi drastiquement le temps de trajet des enfants - dans l'attente d'une solution structurelle.
"Nous savons que le cabinet Peeters travaille à une solution structurelle. Mais en tant qu'entreprise privée, nous pouvons agir plus rapidement et prendre des mesures dès maintenant", déclare Jonathan Guzy, CEO de HUSK. "Il s'agit de la vie quotidienne des enfants. Des enfants qui ont déjà besoin de soins spéciaux... Ces situations de détresse nous ont profondément touchés. Ainsi, en attendant une solution définitive, nous prenons aujourd'hui une initiative volontaire avec HUSK pour combler les lacunes en matière de mobilité et réduire au maximum les temps de trajet de ces enfants. Cette semaine, nous avons effectué avec succès un premier test avec les élèves de l'école Blijdorp à Buggenhout. L'objectif est d'en tirer des enseignements et d'espérer, à partir de janvier, rendre le transport scolaire beaucoup plus supportable pour ces élèves à une échelle beaucoup plus large. Dans tous les cas, nous partagerons les connaissances acquises dans le cadre de ce projet avec le cabinet Peeters. La solution consiste essentiellement en deux choses : mettre à disposition un plus grand nombre de petits bus (pouvant accueillir jusqu'à 7 ou 8 personnes) et utiliser notre système innovant de données sur la mobilité afin d’optimiser les itinéraires des 38.000 enfants bénéficiant d'un enseignement spécialisé, car un tel plan de route est très complexe."
"Le problème est complexe et dure depuis très longtemps, depuis 20 ans en fait" déclare Ria Vermeulen, Directrice de l’école Blijdorp. "Personnellement, je pense par exemple que si l’on pouvait disposer de bus supplémentaires de plus petite taille pour aller chercher 6 à 8 élèves qui habitent loin dans la périphérie, cela résulterait en une grande valeur ajoutée et réduirait énormément le temps de trajet. C’est le principe des vases communicants, en s’organisant de cette manière, d’autres élèves qui ne sont pas dans ces bus supplémentaires peuvent aussi réduire drastiquement leur temps de trajet. Et c'est exactement ce que HUSK a permis de réaliser. Ainsi, au lieu d'enfants déjà fatigués ou surexcités, nous avons eu ce matin de merveilleux sourires que nous aurions autrement moins de chances de voir."
"Le transport collectif des élèves est un problème complexe." déclare José Fernandez, CMO de D'Ieteren. "Il est clair que tout le monde fait de son mieux : les écoles, De Lijn et le gouvernement flamand. Mais le fait est qu'il n'existe pas encore de véritable solution structurelle. C'est pourquoi, dans l'attente de cette solution structurelle, nous voulons, avec D'Ieteren, prendre la responsabilité de rendre le quotidien scolaire plus humain pour ces élèves. Conformément à la raison d'être de notre groupe, qui est d'améliorer la vie des gens grâce à une mobilité facilitée, accessible et durable pour tous. Et donc également pour les enfants de l'enseignement spécialisé."
D'après une idée de Happiness Brussels.
Crédits :
Name |
Function |
Company/Agency |
José Fernandez |
Chief Customer Experience, Marketing & Digital Officer |
D’Ieteren |
Jonathan Guzy |
CEO |
HUSK |
Samy Goldmann |
Head of Operations |
HUSK |
Matthias Toussaint |
Project Manager |
HUSK |
Katrien De Clerck |
Venture Associate |
Lab Box |
Karen Corrigan |
Executive Creative Management |
Happiness Brussels |
Geoffrey Hantson |
Chief Creative Officer |
Happiness Brussels |
Katrien Bottez |
Creative Director |
Happiness Brussels |
Hans Smets |
Managing Director |
Happiness Brussels |
Pascal Kemajou |
Business Director |
Happiness Brussels |
Frans Cuypers |
Strategist |
Happiness Brussels |
Marc Richard |
Concept Provider |
Happiness Brussels |
Isabel Snellen |
Concept Provider |
Happiness Brussels |
Lukas Das |
Sr. Account Manager |
Happiness Brussels |
Dries Lauwers |
Head of Design |
Happiness Brussels |
Remke Faber |
Head of Motion |
Happiness Brussels |
Simon Schuurman |
Director |
Happiness Brussels |
Bart Vande Maele |
Head of Production |
Happiness Brussels |
Arthur De Wachter |
Producer |
Happiness Brussels |
Steven van der Perre |
Sound |