Invisible Puppy : partenaire discret et fidèle

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L’été passé, Invisible Puppy (Gand) et HappiFish (Saint-Nicolas) ont fusionné pour devenir Invisible Puppy nv. Le mois passé, cette nouvelle agence s’est installée dans une petite villa derrière Gand-Saint-Pierre. Avec une répartition claire des tâches et l’ambition de ne pas grandir trop vite, Invisible Puppy joue un rôle dans la transformation numérique du marketing de grandes entreprises et de PME.
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L’avenue Saint-Denis, à Gand, était jusqu’il y a peu, une petite rue cachée derrière la gare. Elle est désormais en travaux, on y construit de nouveaux quais, une nouvelle entrée de la gare et un parc. Au numéro 201 se situe la niche de Invisible Puppy. « J’ai longtemps cherché un bâtiment adapté dans ce quartier, » dit Anthony Slabinck. Il est, aux côtés de Mathieu Lanssens et de Tom De Baere, l’un des fondateurs et managing partners de Invisible Puppy nv. « Nos bureaux à Dok Noord devenaient trop petits. Nous sommes désormais 12 et d’autres vont encore nous rejoindre. Nous serons 15 en tout. Mais si nécessaire, nous avons assez de place pour 25 personnes. Nous avons aussi huit places de parking et il est possible de se garer sous la gare. La situation est parfaite, de nombreux clients préfèrent déjà se déplacer en train plutôt qu’en voiture. De la même façon, nous pouvons aller voir nos clients à Bruxelles très rapidement, c’est là que se trouvent 60% d’entre eux. » Antony Slabinck travaillait auparavant pour LBi, une agence bien plus grande (appartenant maintenant à Publicis). « Il était temps de viser quelque chose de petit mais d’excellent, » dit-il en haussant les épaules. « Tout le monde essaie de devenir de plus en plus grand, chez les investisseurs comme au sein de la famille, mais être grand, c’est en partie un symbole de statut. Dans une petite agence, les lignes de communication sont plus courtes, vous pouvez mieux sélectionner et coacher vos collègues. Dans une grande agence, on a tendance à déléguer et à se dédouaner. »
La valeur ajoutée du marketing
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Invisible Puppy ? Nomen est omen. Le nom n’est pas très connu et l’agence mise sur son invisibilité, en tout cas dans les premiers rangs de la communication, car ce n’est pas non plus une agence créative. Invisible Puppy a vu le jour en 2012 ; HappiFish, de Tom De Baere, début 2014. Fin 2014, les deux agences ont remarqué leur complémentarité, et cet été, l’affaire était signée.
Les entreprises doivent se réinventer en ligne, dit Tom. Elles doivent optimiser les canaux et changer leur fonctionnement interne, ce qui pose souvent problème : « Le marketing ne peut pas être ennuyeux ou pushy, le marketing doit être une valeur ajoutée. Cela requiert un nouvel état d’esprit et une nouvelle culture, il faut parvenir à un marketing sensé, avec du content marketing, du inbound marketing et du marketing automation. » Et Invisible Puppy vise les collaborations à long-terme.
La transformation est une donnée complexe pour les entreprises, poursuit Tom. Et la connaissance n’est pas toujours immédiatement disponible. « Je cherchais des collaborateurs supplémentaires pour de nouveaux projets et j’ai constaté qu’il n’y en avait pas, » dit-il. « Il faut les former soi-même. »
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Les profils T
HappiFish s’était spécialisé dans le contenu, les réseaux sociaux et autres choses du genre. Invisible Puppy était plutôt orienté vers la stratégie en ligne au sens large. La fusion des deux fait des merveilles. On a besoin de profils T, des gens qui travaillent jusque dans les détails, tout en gardant une vue d’ensemble. La fusion des deux agences a justement permis cela. « Nous avions la même vision, » dit Mathieu. « Et il y avait cette bonne entente au niveau personnel, » ajoute Tom. La répartition des tâches entre les trois managing partners a, elle-aussi, été vite réglée : Anthony, grâce à son expérience, a été désigné CEO et s’occupe aussi des ressources humaines ; Tom est responsable du business development et Mathieu est à la tête du marketing. La gestion des accounts est répartie entre les trois. Leurs clients sont d’ailleurs aussi bien des grandes entreprises que des PME. Invisible Puppy sème aussi les graines d’un projet connexe. « Les grandes entreprises doivent apprendre à penser comme des startups. Le défi est de ne pas aller trop vite dans la transformation, » dit Anthony. « Il faut par exemple réaliser des projets dans des entreprises que les autres départements vont réclamer aussi. »
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Workshops internes
Tous les vendredis – casual Friday – après-midi, des ateliers sont organisés en interne et c’est la raison pour laquelle PUB leur a rendu visite aujourd’hui. « Ces workshops nous permettent de nous faire évoluer en interne, » explique Mathieu. « Nous nous mettons au pied du mur, cela nous permet de réfléchir à ce que nous faisons. C’est très important pour nos nouveaux collaborateurs. Nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de notre histoire, et nous pouvons littéralement observer cette croissance avec les ateliers du vendredi. »
Pendant les présentations, le rôle que joue Invisible Puppy auprès d’entreprises telles que Delhaize ou Electrabel – qui, outre Invisible Puppy, travaillent avec toute une série de partenaires (pour la création, les réseaux sociaux, le content marketing, l’expérience…) – il apparaît de plus en plus clairement. Invisible Puppy n’est pas une agence orientée vers les campagnes ; elle se spécialise dans la stratégie numérique, collaborant régulièrement avec des agences, mais en conservant à chaque fois son indépendance.
« De nombreux marketeurs ont peur, » dit Tom. « Ils ont beaucoup de choses à faire. Les marketeurs modernes comprennent que le marketing est bien plus que ‘rendre sympa’. Dans un état d’esprit articulé autour du client, il s’agit de créer une valeur ajoutée ‘incontestable’. Les entreprises ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers, elles doivent constamment développer des stratégies de contenu pour ‘soigner’ les clients existants. »
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Un toast !
Antony demande à tout le monde d’arrêter de travailler – Roy, le PDG de Royco a du souci à se faire ! – et toute l’équipe se réunit dans le grenier joliment aménagé. Il y a trois présentations, sur leur propre approche de vente du marketing automation aux entreprises, sur les évolutions des réseaux sociaux et sur l’analyse SEO. Les remarques et les questions fusent parmi les collègues, et les nouveaux venus sont invités à donner leur avis. Finalement, on ouvre quelques bouteilles et on porte un toast – à Invisible Puppy, au tout nouveau collègue (Bram), aux visiteurs (nous) et à un nouveau client (Barco). Santé !
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Questions & réponses

  1. Nombre de collaborateurs ? 12.
  2. Nombre de voitures de fonction ? 4, de marques différentes. Vu la situation géographique, de nombreux jeunes collaborateurs viennent à vélo (de Gand) ou en transport en commun (de Aalter ou Saint-Nicolas…) .
  3. Le premier au bureau ? Tess et Tom.
  4. Le dernier au bureau ? Antony et Mathieu.
  5. Teambuilding ? Tous les vendredis après-midi, on sonne le rassemblement à l’étage. Il y a de courtes présentations, des échanges d’idées et un verre.
  6. Plus gros clients ? Bostoen, Delhaize, Electrabel, Toerisme Vlaanderen, Toyota Belgium et la VUB.