Dans la jungle du numérique, où règne une concurrence féroce, les groupes IPM et Rossel se transforment en caméléons agiles. Leur stratégie de diversification les mue en maîtres du paysage médiatique francophone belge. Découvrons comment ils déploient leurs ailes pour prospérer, en mettant leurs œufs dans différents paniers.
Chaque jour redéfinit les règles du jeu dans l’arène médiatique. En Belgique, les groupes IPM et Rossel se distinguent par leur capacité d'adaptation. Les figures de proue de ces entreprises - Bernard Marchant pour Rossel, ainsi que François le Hodey, Sébastien Desclée et Denis Pierrard pour IPM – nous parlent de leurs approches et leurs perspectives sur la diversification. Plongeons au cœur de leurs stratégies pour comprendre comment elles transforment les défis en opportunités dans un environnement de plus en plus exigeant, où les leaders de l'industrie doivent se réinventer pour ne pas être chassés par de nouveaux prédateurs...
Sortie de secours ?
Chez Rossel, la diversification s'inscrit dans une stratégie globale axée sur la transformation et l’enrichissement des médias traditionnels. « Et contrairement à certaines entreprises qui font, par exemple de l'événementiel, un axe majeur de diversification, Rossel préfère concentrer son énergie et ses moyens sur la transformation de ses activités principales, » ajoute Bernard Marchant. La diversification chez Rossel reste proche de ses métiers, elle peut être envisagée de manière tactique et opportuniste, pour enrichir son offre. « Par exemple, le rachat de RTL n'est pas une diversification au cœur de nos métiers de médias, » précise le CEO. Ce dernier souligne également que Rossel ne cherche pas à se diversifier comme une échappatoire : « La diversification peut être vue par certain comme une sortie de secours, parce que notre cœur d'activité ne justifierait plus les investissements. Mais ce n’est pas le cas, on a suffisamment à faire dans le cœur de nos activités.»
Pour le groupe IPM, il y a des diversifications qui font partie des métiers des médias, comme le pôle audiovisuel avec LN24, LN Radio et Fun Radio, et l’intégration de la vidéo dans les sites de presse, et des diversifications qui ont une logique propre, indépendantes des médias, comme betFIRST, l’assurtech et les voyages. Plutôt que de parler de diversification, IPM préfère parler d’innovation dans les médias, et de recherche de nouveaux pôles de croissance.
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