Jacques Crahay président de l'UWE et Laurence Cordonnier : Et après, on va où ?

Communication / News

Quand il fut désigné président de l’Union wallonne des entreprises en mai 2018, le CEO de la société Cosucra à Warcoing, avait un peu secoué le milieu avec des idées de bien -être plus proches de la planète Terre que celle du Tout-Au-Fric. Ça fait un moment qu’il imagine demain et aujourd’hui, ça s’accélère. Nous lui avons demandé « tiens, Jacques Crahay, on va s’en sortir comment de cette pandémie ? » Et s’il est toujours hasardeux de se prononcer sur l’avenir lorsqu’on se trouve en pleine crise, Jacques Crahay s’est prêté au jeu, en prenant soin d’être plus intelligible que Nostradamus.

Pub : Quel enseignement pouvons-nous tirer de cette crise ?

J.C. : Il s’agit bien d’une crise : nous savons, quoi qu’il arrive, que nous sortirons de la pandémie et qu’il y aura un après. Il nous faut du temps pour réaliser, analyser et intégrer le changement dans notre représentation du monde, individuellement et collectivement. D’abord du fait de la situation sanitaire qui amène une série de drames familiaux extrêmement éprouvants. C’est le cas aussi pour l’économie globale qui subit, atterrée, la pandémie et c’est d’autant plus vrai pour les entrepreneurs qui en découvrent les conséquences lourdes, impuissants.

Quel sont selon vous les risques encourus par les entreprises, à court terme ?

La pandémie nous fait courir un risque immédiat et potentiellement mortel. Notre réaction est proportionnelle à l’immédiateté et la dangerosité du risque perçu, c’est-à-dire se trouver dans l’impossibilité de soigner adéquatement les patients. On arrête tout (autant que possible) pour combattre l’urgence sanitaire. Tout le monde a accepté rapidement et adhère à cette mobilisation.

Lisez l'article en entier dans le dernier numéro du PUB Magazine, à la page 10 ! 


Laurence
Cordonnier, spécialisée notamment en marketing éthique et identité d'entreprise nous a livré quelques clés car selon elle, « quand on se prend une ‘grosse tarte, ce n’est pas la tarte qui compte mais comment on réagit derrière. La manière dont les marques communiquent démontre la puissance de leur ADN. »

Pub : Quelle est la prise de conscience qui se joue aujourd’hui ?

L.C. : Le monde change déjà depuis quelques années. La notion de sens est devenue fondamentale au marketing et si cette tendance est née des nouvelles générations, cela concerne désormais tous les âges. Ajoutez cette tendance à la crise planétaire que nous vivons aujourd’hui et le monde a d’autant plus besoin d’accomplissement et… de sécurité.  Les gens se rendent compte aujourd’hui qu’une autre vie est possible, d’autres manières de travailler et de consommer sont possibles. L’ouverture d’une conscience. Le premier enjeu après la crise, sera humain.

Retrouvez également l'avis de Laurence Cordonnier sur le pendant et l'après crise à la page 14 !