JPEG et la confidentialité du net

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Le monde de JPEG est beaucoup plus vaste que l'on pense ! JPEG se présente en «comité» qui ne développe pas de technologie, mais une norme capture. Cette semaine, JPEG était de passage à Bruxelles. PUB a profité de l'occasion pour parler avec plusieurs personnes impliquées dans le comité, de la confidentialité des codes.
Comme le professeur Dr. Touradj Ebrahimi, animateur chez JPEG. Il souligne que chaque jour sont partagées environ deux milliards de photos sur internet. Avec le développement du marché chinois, nous allons probablement approcher le quatre milliards. On remarque que le nombre de photos partagée, depuis plusieurs années, sur Facebook, reste à peu près le même.
JPEG 2000 est le standard du monde professionnel (il a été créé en partie à la demande du gouvernement des États-Unis pour des raisons de confidentialités des données). A côté de cela, JPEG développe de nouvelles normes : JPEG XT (par exemple pour compresser les photos en HDR à partir d’un smartphone pour les sauvegarder). Ou JPEG XS, une version light qui a besoin de créer une facilité d'utilisation dans la transmission sans fil de l'image ou d’un film. La société belge, IntoPIX est d’ailleurs un partenaire de l'alliance TICO, dans l’évolution de nouvelle norme JPEG XS. IntoPIX, est un spin-off de l'UCL active dans les domaines de la technologie de compression.
Toute image au format JPEG est formée de huit composants mais on sait envoyer des métadonnées qui ne peuvent être lues par quiconque. Un décodeur JPEG peut également lire les données protégées (par exemple, via un mot de passe). Mais les géants du web comme Google et Facebook, aimeraient aussi pouvoir décrypter les données qui se cachent derrière une photo JPEG pour les monnayer et proposer de la publicité ciblée.
La vie privée a-t-elle encore un sens ?