La bonne cause, un produit comme un autre ?

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Photo3-FondationDamien-actionShazamDepuis quelques années, le fundraising, à savoir la collecte de dons à but caritatif, s'est professionnalisé. Et surtout, fait l'objet d'une concurrence acharnée entre causes diverses. Avec, en ligne de mire, le portefeuille du citoyen. Ce qui exerce inévitablement un impact sur les campagnes de communication et marketing des pros de la philanthropie.

La dernière étude globale en matière de fundraising  remonte à 2010. L'institut pour un développement durable s'était alors intéressé à la "générosité des Belges". Parmi les multiples facettes de cette noblesse d'âme, l'Institut s'était penché sur deux types de don : l'argent et le temps. Les résultats ont révélé la stabilisation des dons en argent depuis la fin des années 90. Quant aux sommes versées, les ménages donateurs offriraient en moyenne 300 euros par an. "Un peu moins de 20 % des ménages belges donnent de l'argent. Mais ils sont probablement plus nombreux, si on tient compte des dons sous la forme de l'achat de produits. Par exemple lors des opération CAP48 ou Télévie", indiquait l'Institut.

Dans votre PUB n°3, en page 39, retrouvez un dossier sur le fundraising avec des intervenants tels que Christine Rousseau (Oxfam), Eric Vanden Broeck (The Manifest) ou encore Lieve Schreurs (Triodos). Dans cet article, nous tentons de comprendre comment le marketing et la communication se pensent et se développent quand il s'agit de vendre une bonne cause !